Les bioplastiques répondent aux normes de sécurité
Non, les bioplastiques ne sont pas plus nocifs que les plastiques conventionnels selon un communiqué d’European Bioplastics (EUBP). « L'affirmation selon laquelle les produits fabriqués à partir de plastiques biosourcés contiennent des produits chimiques nocifs n'est pas défendable en raison des nombreux tests requis », dénonce le directeur général d’EUBP Hasso von Pogrell, se référant à une étude récemment publiée par l'université de Francfort.
Les produits plastiques en contact avec les denrées alimentaires, conventionnels ou biosourcés, doivent être conformes aux règles strictes de l’Union européenne. Par conséquent, les bioplastiques doivent subir les mêmes procédures d’essai que les plastiques conventionnels pour accéder au marché européen afin de s’assurer de l’absence de risque pour les consommateurs. Les plastiques certifiés biodégradables ou compostables doivent même faire l’objet d’essais supplémentaires. « Les produits en bioplastiques sont ainsi soumis à un plus grand nombre d’essais que les produits en plastique conventionnels », a expliqué Hasso von Pogrell. Ces plastiques biosourcés doivent également répondre à un grand nombre de normes, notamment : une limite de migration, qui est la quantité maximale autorisée d’une substance donnée cédée aux denrées alimentaires ; une limite fixe pour les métaux lourds et d’autres substances toxiques et dangereuses ; un test d’écotoxicité est obligatoire pour évaluer les effets possibles du compost industriels sur les plantes et son innocuité toxicologique pour les microorganismes. EUBP estime que la méthodologie de l’étude semble très contestable car elle diffère considérablement de celle des procédures d’essai de l’UE. « Le résultat de l’étude ne représente pas une caractéristiques spécifique des bio plastiques. Au contraire, la méthodologie différente conduite au même résultat lors de l’essai réalisé sur des produits en plastique conventionnels », conclu Hasso von Pogrell.