LES APPLICATIONS EN LIGNE, UNE SOLUTION POUR PME
- Quels sont les défis auxquels sont confrontés les PME-PMI ? Quelles sont les solutions informatiques choisies pour y faire face ? Menée début 2007 auprès de 400 décideurs appartenant à des PMI, l'enquête d'Acti, d'IBM, de Cestia et d'Ateor a été effectuée dans le cadre du programme Collaborative business program for services, initié par Big Blue. Une démarche qui propose aux PME et aux très petites entreprises des applications en ligne complétées par
des services.
Le groupe Acti spécialisé dans la création et la mise en oeuvre des systèmes informatiques, ainsi que plusieurs éditeurs d'applicatifs comme Shelly (solutions pour le transport et la logistique), Ateor (la gestion en ligne de la supply chain) et Cestia (l'architecture et la conception de systèmes d'information) participent à ce programme sous la forme d'une alliance de compétences.
Pour mieux gérer la chaîne logistique
Première constatation : les technologies d'information et de communication se démocratisent. Ainsi 67 % des PMI ont investi en moyenne 18 % de leur budget dans ce domaine en 2006. Une informatisation accrue donc qui répond prioritairement à un enjeu fort (la conquête de nouveaux marchés avec 65 % des réponses) et à un défi permanent (la maîtrise des coûts avec 82 % des réponses).
Il reste cependant du pain sur la planche car deux entreprises sur trois ne retirent encore aucun avantage de leur système d'information, ou pire, le considère comme un frein. L'alliance de compétences fonctionnant en mode SaaS (software as a service ou applications en ligne) est selon ses promoteurs une réponse à ce problème.
Une approche illustrée par la société Servam, une PME de 80 personnes et 8 millions d'euros de chiffre d'affaires. Spécialisée dans l'usinage des matériaux difficiles pour l'aéronautique, l'industrie alimentaire, etc., l'entreprise a fait appel à l'un des éditeurs de l'alliance, Ateor. « Nous avons choisi son progiciel en ligne OnLogistics pour mieux gérer notre chaîne logistique », explique Philippe Merle, directeur de Servam. Résultats : une réduction des coûts et des délais de traitement des commandes ainsi
que l'obtention d'une trésorerie en temps réel...