Les actions européennes attendues en petite hausse avant la Fed
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\ 06h50
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D'après les premières indications disponibles, le CAC 40 parisien pourrait gagner 0,25% à l'ouverture, le Dax à Francfort prendrait 0,27% et le FTSE à Londres est indiqué stable.
L'attentisme pourrait prévaloir avant les décisions de la Réserve fédérale américaine, qui fera à 19h00 GMT ses annonces de politique monétaire à l'issue d'une réunion de deux jours.
Une accélération de la réduction des achats d'obligations de la Fed est toujours largement anticipée par les investisseurs qui analyseront les "dot plot", les prévisions des membres du Federal Open Market Committee sur l'évolution future des taux, et les déclarations du président, Jerome Powell, lors d'une conférence de presse.
"Nous savons déjà que le mot "transitoire" est susceptible de disparaître de la déclaration de la Fed pour décrire la hausse de l'inflation. Nous pourrions également voir un rythme de hausse plus agressif dans les 'dot plot' avec éventuellement une majorité de membres signalant jusqu'à 3 hausses de taux en 2022, bien qu'ils devront également reconnaître les risques actuels autour du variant Omicron", a déclaré Michael Hewson chez CMC Markets.
LES VALEURS A SUIVRE :
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini en baisse mardi après la publication de données montrant que les prix à la production aux Etats-Unis ont grimpé plus qu'attendu en novembre, alimentant l'hypothèse que la Fed décide d'accélérer le resserrement de ses programmes d'achats d'actifs.
L'indice Dow Jones a cédé 0,30% à 35.544,18 points, le S&P-500 a perdu 0,75% à 4.634,09 points et le Nasdaq Composite a reculé de 1,14% à 15.237,64 points.
EN ASIE
La Bourse de Tokyo (+0,1%) a fini sur une note stable avant les décisions de la Réserve fédérale américaine.
Toyota a gagné 3,59%, le constructeur japonais ayant déclaré mardi qu'il consacrerait environ 62 milliards d'euros à l'électrification de sa flotte automobile d'ici 2030.
En Chine, l'indice CSI 300 baisse de 0,65%, la résurgence des cas de COVID-19 pénalisant le secteur des produits de consommation de base (-1,65%).
Bien que la production industrielle a augmenté plus rapidement que prévu en novembre mais les ventes au détail ont ralenti plus qu'attendu sur la période en raison de nouvelles restrictions mises en place face à la pandémie.
CHANGES/TAUX
Les mouvements sont limités sur le marché des devises en amont des décisions de la Fed. L'indice dollar, qui mesure les fluctuations du billet vert face à un panier de devises de référence, cède 0,12.
Les analystes de Westpac ont déclaré dans une note que le marché avait intégré la perspective d'une accélération du 'tapering', ce qui place désormais la barre très haute pour une surprise "hawkish" de la part de la Fed, avec le risque d'une dépréciation du dollar.
"Mais même si la Fed se contente de répondre aux fortes attentes, elle a toujours une longueur d'avance sur la BCE en matière de resserrement monétaire", ont-ils ajouté.
L'euro est inchangé, autour de 1,127.
Sur le marché obligataire, le rendement des Treasuries à dix ans est stable, à 1,4326%.
PÉTROLE
Le marché du pétrole recule pour une troisième séance consécutive par crainte que la croissance de l'offre dépasse celle de la demande l'an prochain.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a déclaré mardi que l'augmentation de cas de COVID-19 avec l'émergence du variant Omicron allait peser sur la demande mondiale de brut alors que la production de brut devrait augmenter dans le même temps, en particulier aux États-Unis.
Le brut West Texas Intermediate (WTI) perd 1,12% à 69,94 dollars et le Brent 0,92% à 73,02 dollars le baril.
(Laetitia Volga, édité par Nicolas Delame)