Les actions en hausse timide pour la dernière séance du 3e trimestre
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PARIS (Reuters) - Les Bourses européennes évoluent en légère hausse à mi-séance vendredi et Wall Street est attendue proche de l'équilibre, les investisseurs hésitant visiblement à prendre des positions tranchées pour cette dernière séance du troisième trimestre.
À Paris, le CAC 40 gagne 0,2% à 5.304,53 points vers 10h50 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,35% et à Londres, le FTSE avance de 0,71%.
L'indice paneuropéen FTSEurofirst 300 est en hausse de 0,12%, l'EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,31% et le Stoxx 600 de 0,12%.
Le mois de septembre devrait se solder pour ce dernier par une hausse d'environ 3,3%, ce qui serait sa meilleure performance mensuelle de l'année. Sur l'ensemble du troisième trimestre, le Stoxx 600 devrait ainsi avoir progressé de 1,8%.
Les futures sur indices new-yorkais préfigurent pour l'instant une ouverture de Wall Street pratiquement inchangée, au lendemain d'un record de clôture de l'indice Standard & Poor's 500. Mais la tendance pourrait être influencée par les chiffres des revenus et dépenses des ménages américains attendus à 12h30 GMT, qui incluent l'indice PCE des prix à la consommation, dont la Réserve fédérale surveille de près l'évolution.
En Europe, si le calme est à l'ordre du jour sur les marchés actions, il en va autrement sur celui des devises. La livre sterling a ainsi cédé du terrain après la révision à la baisse de la croissance britannique du deuxième trimestre à 1,5% en rythme annuel, son plus bas niveau depuis début 2013.
Ce repli marqué de la devise britannique (-0,45% face au dollar, -0,65% face à l'euro) explique en partie la surperformance de la Bourse de Londres.
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Autre chiffre très attendu, la première estimation de l'inflation dans la zone euro en septembre est ressortie inférieure aux attentes, à 1,5% sur un an alors que le consensus Reuters la donnait à 1,6%.
La statistique a fait brièvement tomber le rendement du Bund à dix ans allemand sous le seuil de 0,45%. La réaction de l'euro a été plus limitée et la monnaie unique s'est même orientée à la hausse par la suite, remontant à plus de 1,18 dollar.
Le billet vert est stable face à un panier de référence composé de six devises, contre lequel il a gagné plus de 1% depuis le début de la semaine, à la faveur notamment de la présentation mercredi du projet de réforme fiscale de l'administration Trump, qui a remis au goût du jour le thème de la "Trumpflation", moteur des marchés fin 2016 et en début d'année.
L'enthousiasme suscité par l'événement tend toutefois à refluer, observateurs et analystes soulignant les interrogations sur la capacité du président américain à faire adopter le projet et les questions qui restent en suspens. Dans une note, Barclays pointe ainsi le manque de précision sur la déductibilité des intérêts financiers et sur le rapatriement des profits réalisés à l'étranger par les sociétés cotées.
Aux valeurs en Europe, EDF perd 2,78% après l'abaissement de la recommandation d'Exane BNP Paribas, qui s'inquiète entre autres des risques réglementaires et constate que l'"effet Macron" qui a soutenu le titre était peut-être exagéré.
Autre recul marqué, celui de Volkswagen, qui cède 1,7% après l'annonce de nouvelles provisions d'environ 2,5 milliards d'euros liées au rappel de véhicules diesel aux Etats-Unis, qui pèseront sur les résultats du troisième trimestre. Porsche cède pour sa part 1,65%.
A la hausse, Vivendi (+1,87%) profite de l'opinion favorable de Credit Suisse, la banque étant passée de "sous-performance" à "surperformance" sur la valeur.
(Edité par Blandine Hénault)