Les 6 implantations d’Intel en France
Intel France compte ainsi aujourd’hui près d’un millier d’employés, dont plus de 80 % de chercheurs et ingénieurs travaillant en R&D. Petite visite de ces centres.
Meudon : c’est le siège social d’Intel France. Il est le bureau central des ventes et du marketing du groupe. Depuis septembre 2008 Stéphane Negre en est le directeur, ainsi que le président d’Intel France.
Sophia-Antipolis : créée en 1999, cette structure a beaucoup évolué. De dix personnes au départ, spécialisées dans les certifications télécom, ce site regroupe aujourd’hui près d’un tiers des effectifs du groupe en France, partagés entre deux entités complémentaires et convergentes dans leurs objectifs : les groupes MCG (Mobile Communication Group) et IMC (Intel Mobile Communications – né du rachat en 2011 de la division sans fil pour téléphonie mobile d’Infineon). Ensemble, ils œuvrent au sein d’un laboratoire de R&D dédié à l’intégration des composants de connectivité et à l’architecture des composants logiciels de communication (Modem, Wi-Fi, GPS, NFC…), afin d’établir des modèles de référence pour les smartphones et les tablettes de demain. Bruno Bocaert (pour MCG) et Stephan Klingler (pour IMC) se partagent la direction des différentes activités de ce laboratoire.
Toulouse : né en 2009 de l’intention d’Intel de développer un site de référence dédié à l’ultra-mobilité, des smartphones aux tablettes et à leurs futures versions, ce laboratoire de téléphonie mobile est le point de départ de l’ascension d’Intel France dans la R&D des technologies mobiles. Composé à l’origine par le rachat d’une partie du pôle téléphonie de Freescale avec la reprise de quelque 50 salariés, le site de Toulouse s’est agrandi en 2012 et représente plus de 200 personnes. En relation étroite avec le centre de Sophia-Antipolis, il travaille aussi avec d’autres sites Intel dans le monde (Etats-Unis, Chine, Inde, Finlande). Thierry Cammal en est le directeur.
Bruyères-le-Châtel : le laboratoire ECR (Exascale Computing Research) inauguré en 2010 à Versailles, en partenariat avec le CEA, le Genci et l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQY), l’ECR vient de déménager au sein du Campus Teratec, consacré à la simulation numérique haute performance. Composé d’une trentaine de chercheurs et doctorants du public et du privé, l’ECR travaille sur l’optimisation des logiciels pour les futurs super-calculateurs exascales, prochain grand palier dans le calcul intensif. Sa mission, partagée avec deux autres Intel Labs spécialisés en Allemagne et en Belgique, est de préparer les super-calculateurs qui demain génèreront des milliards de milliards d’opérations par seconde (l’exaFlops) pour nombre de nouvelles applications dans la recherche. Marie-Christine Sawley en est la directrice.
Montpellier : ouvert en 2010 dans le cadre d’un OTC (Open Source Technology Center), le site de Montpellier est le pôle de recherche et d’optimisation des logiciels d’application du groupe Intel France pour les terminaux mobiles. Jacques Bourhis en est le directeur.
Nantes : né du rachat en 2011 de la start-up CoFluent Design, le laboratoire de Nantes développe des outils de modélisation et de simulation pour les systèmes embarqués. Vincent Perrier en est le directeur.