«Le transport aérien ne peut pas survivre sans se décarboner», prévient Augustin De Romanet, PDG d'ADP
Augustin De Romanet, le PDG du groupe ADP, esquisse un nouveau modèle d’aéroports, conciliant besoins énergétiques et transformation digitale.
L'Usine Nouvelle. - Comment envisagez-vous la reprise du trafic aérien cet été?
Augustin De Romanet. - L’expérience de mon passage au ministère des Finances dans les années 1990 m’a conduit à toujours penser que lorsqu’un système était en crise, on sous-estimait la crise. Et que lorsqu’il était en reprise, on sous-estimait la reprise. Une fois de plus, cet adage va se vérifier. La reprise sera plus forte que prévu, d’autant plus en France que les compagnies aériennes ont gardé leur personnel pendant la crise grâce aux mesures d’activités partielles. Qu’il s’agisse des États-Unis ou des destinations méditerranéennes, la demande s’annonce forte et le niveau du trafic aérien de cet été pourrait être proche de celui de 2019. Il sera probablement légèrement inférieur, dans la mesure où la Chine est quasiment fermée.
Vous aviez évoqué un cataclysme dans les aéroports cet été, le confirmez-vous?
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