Le titane s'impose pour les prothèses
La société française Vexim qui commercialise un dispositif en titane pour réparer la colonne vertébrale vient d’annoncer son introduction en bourse. Cette semaine également, le salon Medtec a fait la part belle aux sociétés de fabrication additive, qui privilégient ce matériau.
Imposer SpineJack comme le standard dans le traitement des fractures vertébrales par compression. C’est le principal objectif affiché de Vexim, suite à son introduction en bourse, annoncée le 06 avril 2012.
Le produit phare de la PME créée en 2006, SpineJack, se destine à la réparation de la colonne vertébrale suite à un tassement. Ses trois tailles, de 4 à 6,5 mm de diamètre, permettent de couvrir la plupart des accidents. L’opération, d’une durée de trente minutes, implique d’implanter le dispositif dans la vertèbre endommagée, de le déployer afin de créer un espace où le chirurgien pourra injecter un ciment de comblement. Le but est de retrouver la morphologie initiale de la colonne vertébrale.
A noter que le SpineJack, qui bénéficie du marquage CE, est pour l’instant le seul implant remboursé en France.
Des implants crâniens en titane
La deuxième journée du Medtec, qui s’est déroulé à Lyon Eurexpo les 04 et 05 avril 2012, a offert une belle tribune à ce métal, lors d’un cycle de conférences consacré aux méthodes de fabrication additive. Malgré de nombreux biomatériaux disponibles pour les implants médicaux, le titane semble être la référence privilégiée de ces acteurs.
C’est le cas pour la start-up Poly-Shape qui réalise des prothèses en titane par fusion laser. Celle-ci a présenté notamment un implant crânien réalisé pour un patient gravement accidenté. Sa géométrie est complexe : entourée de zones massives, la pièce est formée en son cœur d’une superposition d’alvéoles. Ce qui permet d’alléger d’environ 40 % l’implant.
Ludovic Fery
Pour en savoir plus : http://www.vexim.fr & http://www.poly-shape.com/