Le TGV du futur montre le bout de son nez
Alstom et la SNCF ont présenté le 26 mai 2021 la première motrice du futur TGV M. Grâce à son aérodynamisme et son poids réduit, les économies d’énergie par rapport aux rames actuelles devraient atteindre 20% et les émissions de CO2 être en baisse de 32%.
« Ce projet est le fruit de la volonté commune d’Alstom et de la SNCF de travailler ensemble sur cette quatrième génération de TGV, se félicitait Jean-Baptiste Eyméoud, le président d’Alstom France, à l’occasion de la présentation du nez de la motrice du TGV M dans l’usine de Belfort (Territoire de Belfort) le 26 mai. L’innovation a commencé avec une nouvelle façon de travailler et avec des plateaux communs pour trouver le produit le plus compétitif, le plus modulable et le moins énergivore. »
Aérodynamisme et modularité
Le nez fuselé donne au TGV M un faux air de Shinkansen, le célèbre train nippon. Cet aérodynamisme s’étend à l’ensemble de la rame, notamment à l’intervoiture, où l’air s’engouffrait. Si l’on ajoute le renvoi d’énergie vers la caténaire lors du freinage, l’éco-conduite et la réduction des frottements grâce à un poids inférieur, les économies d’énergie par rapport aux rames actuelles atteignent 20% et les émissions de CO2 baisseront de 32%.
Plus spacieux et plus facile à maintenir, ce TGV se distingue aussi par sa modularité. « Nous pourrons constituer des rames avec sept, huit ou neuf voitures », prévient Alain Krakovitch, le directeur de Voyages SNCF. Il sera possible de réduire le nombre de voitures première classe si nécessaire et d’ajouter une rame Ouigo. De là à penser que la SNCF veut rétablir la troisième classe... Une commande signée par la SNCF en 2018 prévoit la mise en service de 100 rames entre 2024 et 2031.
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