Le rachat de Next par Altran bloqué par le gouvernement italien
Le rachat de l’italien Next par l’ingénieriste français Altran a été bloqué jeudi 2 novembre par le gouvernement italien. Altran pourrait répondre aux inquiétudes sur la sécurité nationale en proposant de mettre à l’écart les projets jugés trop stratégiques par Rome.
Les tensions entre Paris et Rome ne devraient pas s’apaiser. Après des mois de débats autour du rachat du français STX par l’italien Ficantieri, sur lequel Paris a finalement cédé, une nouvelle acquisition entre les deux pays est mise à mal. Réuni en conseil des ministres jeudi 2 novembre, le gouvernement italien a bloqué le rachat de la société Next par l’ingénieriste français Altran. En cause : une question de sécurité nationale, certains projets menés par la société italienne, notamment spécialisée en défense, étant jugés trop stratégiques pour Rome.
"Nous allons étudier la possibilité de détourer le ou les projets qui posent question, c’est-à-dire de les mette à l’écart pour en garantir la confidentialité comme cela nous arrive déjà de le faire en interne", a réagi auprès de l’Usine Nouvelle une porte-parole d’Altran. Et d’ajouter : "Next est un est un bel actif mais il n’y aura pas d’impact matériel pour Altran si le rachat ne se fait pas ; nous sommes dans une politique offensive d’acquisition." Le groupe de conseil en technologies avait annoncé cet été sa volonté d'acquérir la société Next, qui emploie 230 salariés.
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