Le premier réacteur à fusion nucléaire, construit à Saint-Paul-Lez-Durance dans le sud de la France, utilise des pièces fabriquées au Japon. La production de des éléments, dont des "cables supraconducteurs", est fortement perturbée par la catastrophe qui a touché le Japon.
Les gestionnaires du projet Iter ont dû réorganiser les étapes de mise en place. Le retard aurait pu aller jusqu'à deux ans. Le chantier a débuté en 2010, mais il n'y aura pas obtention d'un premier plasma avant fin 2020, au lieu de 2019.
Les travaux se poursuivent, les fondations du futur complexe sont actuellement coulées. Une première couche de béton armé a été déposée au fond d'un trou long de 120 mètres et profond de 20 mètres. L'installation finale pèsera 360 000 tonnes et s'élèvera à 60 mètres au dessus du sol.
Depuis son lancement, le projet a vu son coût tripler. Il s'élève aujourd'hui à 12,9 milliards d'euros. L'Union Européenne assure environ 45% du budget, des débat sont en cours sur les moyens de financer les surcoûts (1,3 milliard pour 2012-2013).
01/09/2011 - 15h20 - Rock you
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