Le projet des salariés de Luxfer pour sauver leur usine refusé par la direction
La direction britannique de Luxfer a retoqué le projet alternatif à la fermeture du site à Gerzat (Puy-de-Dôme), proposé par les salariés. 136 emplois sont menacés.
La direction de Luxfer a rejeté, mardi 12 février, le projet alternatif proposé par les salariés à la direction afin de sauver leur usine, à Gerzat (Puy-de-Dôme). "Les fossoyeurs d'emplois anglais ont encore frappé dans notre région et refusent le projet de continuité de l'activité présentée par les salariés, commente la GCT. Une nouvelle lutte va commencer, la recherche de repreneurs pour garder nos savoirs faire et nos emplois dans nos territoires."
Dans un communiqué, la direction de Luxfer explique que "les mesures de réduction de coûts évoqués, dont la plupart ont été envisagées et évaluées au cours des dernières années, n’apportent pas les améliorations nécessaires en termes de compétitivité".
Seule l’hypothèse d’un repreneur peut encore laisser un peu d’espoir aux salariés. "Un cabinet spécialisé a été mandaté pour trouver une autre activité industrielle durable pour le site. Cette procédure de réindustrialisation inclura désormais la possibilité d’une vente à des producteurs de bouteilles de gaz dont les cœurs de métier seraient différents de ceux de Luxfer Gas Cylinders", précise la direction.
Un environnement économique dégradé
Luxfer justifie la fermeture de ce site français par un "environnement économique dégradé et à une pression concurrentielle accrue sur ses principaux marchés des bouteilles d’oxygène médical et des extincteurs". Luxfer Gas Cylinders a donc décidé de "simplifier son outil industriel en réorganisant son activité" et "en concentrant cette activité au sein des usines de Nottingham (Royaume-Uni) et de Riverside (États-Unis) afin de demeurer compétitive".
Avec la fermeture de ce site industriel spécialisé dans la fabrication de bouteilles de gaz à haute pression, 136 salariés sont menacés. L’usine devrait fermer en juin 2019, malgré des carnets de commandes remplis pour les six mois à venir. Une nouvelle réunion du comité de suivi se tiendra à la préfecture du Puy-de-Dôme, le 18 février.
SUR LE MÊME SUJET
Le projet des salariés de Luxfer pour sauver leur usine refusé par la direction
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir