Pourquoi le projet d’acquisition d’ARM par Nvidia est tombé à l’eau
Le projet d’acquisition du joyau européen des puces ARM par le groupe américain Nvidia a été abandonné face aux contraintes réglementaires, a annoncé SoftBank mardi 8 février. En cause : les inquiétudes quant à la liberté d’accès aux technologies de la société britannique qu’il soulève en Chine, dans l’Union européenne et même au Royaume-Uni.
Mis à jour
08 février 2022
Des menaces planaient depuis longtemps au-dessus du projet d’acquisition de la société britannique ARM, dont la technologie de puces est au cœur de presque tous les mobiles, par l’américain Nvidia, leader mondial des processeurs graphiques et circuits d’intelligence artificielle. Face aux "obstacles réglementaires significatifs", le projet a finalement été avorté, a annoncé mardi 8 février le groupe japonais SoftBank, le propriétaire d'ARM. Une issue anticipée dès janvier 2021 par l’analyste et blogueur financier Paulo Santos, qui avait développé son raisonnement dans une note publiée sur le blog boursier Seeking Alpha. Selon lui, cette méga opération à 40 milliards de dollars, la plus chère jamais conclue dans les semi-conducteurs (en dehors de l’OPA avortée à 117 milliards de dollars de Broadcom sur Qualcomm en 2017), avait toute les chances de tomber à l’eau faute d’obtention des feux verts de la Chine, de l’Union européenne et même du Royaume-Uni.
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