La fracture numérique se réduit. Sur les 3073 communes recensés en « zone blanche » début 2003, c'est-à-dire où l'on ne peut pas utiliser son téléphone mobile, 1683 sont désormais couvertes. C'est ce qu'a annoncé Christian Estrosi, le ministre de l'Aménagement du territoire, lors de la présentation du bilan au 31 décembre 2006 du programme « zones blanches » en téléphonie mobile.
« A nouveau, nous avons dépassé notre objectif. Ce très bon résultat est le reflet de la mobilisation de l'ensemble des partenaires associés autour de l'Etat, notamment les Conseils Généraux et les opérateurs de téléphonie mobile, que je tiens à remercier pour leurs efforts. Il confirme pleinement la perspective d'achèvement d'ici fin 2007 de la couverture des 3 000 communes recensées », s'est félicité le ministre.
Par ailleurs, Christian Estrosi a annoncé qu'il travaillait avec l'ensemble des partenaires à la couverture des axes de transport prioritaires par les trois opérateurs de téléphonie mobile, notamment pour les axes routiers où le trafic est supérieur à 5 000 véhicules par jour. Des décisions en ce sens seront prises au cours du premier trimestre 2007.
B.B.
Pour en savoir plus :
- Télécharger :
le rapport : le déploiement de la couverture numérique sur le territoire
Zoom :
Le programme de couverture des « zones blanches » en téléphonie mobile vise la couverture des centres bourgs de l'intégralité des quelque 3 000 communes identifiées comme n'étant couvertes par aucun opérateur. Pour cela, le programme prévoit la mise en service de près de 2200 sites. Dans le cadre de la phase 1, l'Etat contribue à ce programme à hauteur de 44 millions d'euros, dont 37 ont déjà été engagés, plus environ 20 millions d'euros en compensation de TVA. La phase 2 est intégralement prise en charge par les trois opérateurs de téléphonie mobile.