[Le plein de cyber] Pourquoi l’humain reste la première des failles
Si les collaborateurs des entreprises sont de plus en plus conscients des enjeux de cybersécurité, ils sont encore une infime minorité à identifier tous les emails frauduleux qu’ils reçoivent, révèle une étude de la start-up Mailinblack. En cause notamment : un trop plein d’informations et du stress.
En septembre 2020, les Assises de la cybersécurité de Monaco avaient pour thème Back to fundamentals. Un retour aux fondamentaux que Guillaume Poupard, le président de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), expliquait ainsi : « Il y a une perception partagée autour du fait que les bases essentielles de la cybersécuirté ne sont pas là. Or si les fondamentaux ne sont pas en place, vous pouvez acheter toutes les solutions technologiques que vous voulez, ça ne fonctionnera pas. Le dernier mois de la cybersécurité était consacré au mot de passe. Vous allez me dire que c’est une technologie du passé. J’aimerais bien, mais on sait que nos adversaires se régalent à récupérer les mots de passe pour opérer. »
A chaque interview sur la cybersécurité, à chaque conférence, la formation et la sensibilisation des collaborateurs revient quasi-systématiquement dans la discussion. Mais les résultats ne sont pas forcément au rendez-vous.
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