Le PDG de Vale démissionne temporairement après la rupture d'un barrage au Brésil
Le PDG de Vale, Fabio Schvartsman, a présenté sa démission temporaire le 2 mars à la suite d'une recommandation en ce sens du parquet brésilien. Trois autres dirigeants de l'entreprise ont quitté leurs fonctions après la rupture en janvier d'un barrage de résidus miniers à Brumadinho (Brésil). L'accident a probablement causé la mort de plus de 300 personnes, en majorité des employés du numéro un mondial du minerai de fer.
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\ 10h13
Mis à jour 04 Mars 2019
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04 mars 2019
Samedi 2 mars, Fabio Schvartsman, PDG du groupe minier brésilien Vale, a présenté sa démission "temporaire". Trois autres dirigeants de l'entreprise ont quitté provisoirement leurs fonctions après la rupture d'un barrage à Brumadinho (Brésil) qui a probablement fait plus de 300 morts en janvier. "Les demandes de démission temporaire de ces responsables ont été immédiatement acceptées", a déclaré Vale dans un communiqué.
Une recommandation du parquet brésilien
Plus tôt dans la journée, le parquet brésilien a recommandé le "limogeage immédiat" du PDG de Vale SA dans le cadre de son enquête sur la rupture du barrage. Les procureurs fédéraux et de l'État de Minas Gerais, où le drame s'est produit, ont demandé le départ du directeur général Fabio Scharvtsman et des trois autres hauts cadres de la société, précise le journal Folha de S.Paulo, citant le document adressé par le parquet à Vale.
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Vale avait dix jours pour répondre au texte. Si le groupe n'avait pas procédé aux mises à l'écart préconisées, les procureurs auraient pu requérir le placement en détention des personnes concernées.
Vale connaissait le risque élevé de rupture sur le barrage
Dans les semaines qui ont suivi la catastrophe, il est apparu que Vale savait que le barrage de résidus miniers qui a rompu présentait un risque élevé de rupture et que les inspecteurs s'étaient sentis contraints de certifier la fiabilité de cette structure. Vale est le numéro un mondial du minerai de fer.
Avec Reuters (Gram Slattery, Marcela Ayres; Jean-Stéphane Brosse pour le service français)