Le paysage industriel ferroviaire français en pleine recomposition
Le marché du ferroviaire en France est plus que jamais la chasse gardée d’Alstom. Mais l’espagnol CAF s'impose en challenger avec la reprise de l’usine de Reichshoffen (Alsace). Etat des lieux à l'occasion du salon Innotrans, qui s'ouvre ce mardi 20 septembre à Berlin.
Bien consciente du risque d’une position dominante, Bruxelles avait mis en place quelques garde-fous avant de donner sa bénédiction au mariage entre Alstom et Bombardier Transports il y a un peu plus d’un an. L’un d’eux concernait le marché français et le transfert du site de Reichshoffen (Alsace) et de ses activités chez un autre constructeur. Après bien des atermoiements, c’est finalement l’espagnol CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) qui est entré en possession du site, le 1er août. Une bonne nouvelle pour les salariés et les futurs appels d’offres sur le matériel roulant en France. Car face à Alstom, depuis la disparition du constructeur canadien, les challengers ne se bousculaient pas.
L’espagnol CAF est entré en possession du site de Reichshoffen (Bas-Rhin) - Photo Pascal Guittet pour L'Usine Nouvelle
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