Le patron de Safran réitère ses réserves vis-à-vis de l’avion à hydrogène d’Airbus
Trop cher, trop compliqué, l’avion à hydrogène n’est pas près de participer à la décarbonation du transport aérien. C’est l’avis tranché d’Olivier Andriès, directeur général de Safran, qui participait aux Assises de l’Industrie organisées par L’Usine Nouvelle. Des propos qui visent directement le projet d’avion à hydrogène d’Airbus.
C’est la solution idéale, mais aussi celle… qui a le moins de chance de voir le jour. Olivier Andriès, le directeur général, a une nouvelle fois fait part de sa circonspection quant à l’utilisation de l’hydrogène dans le transport aérien, à l’occasion des Assises de l’Industrie organisées par L’Usine Nouvelle, mardi 8 novembre. « On peut rêver de l’hydrogène, et c’est sans doute une solution intéressante à long terme, mais si on veut atteindre l’objectif de la neutralité carbone en 2050, il faut s’y mettre dès maintenant », a insisté le dirigeant lors de l’événement.
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