Le patron de Michelin défenseur du plan automobile français
C’est dans les colonnes du journal allemand Süddeutsche Zeitung que Jean Dominique Senard a expliqué que certains éléments du plan automobile français devraient être appliqués à l’échelle européenne.
Il est notamment revenu dans cet entretien sur la création d’incitations à l’achat de voitures électriques qui pourraient bénéficier aux constructeurs français. Le patron admet que ces mesures ont parfois eu dans le passé des effets temporaires et ont éveillé de faux espoirs. Mais il estime surtout qu’il ne faut pas tout mettre dans le même sac.
"De telles incitations peuvent dans certains cas précis être utiles. Je pense même qu'il serait bon de réfléchir à les étendre à l'échelle de toute l'Union européenne, car elles peuvent aider à conquérir de nouveaux marchés, a expliqué le patron de Michelin. Regardez ce que fait la Chine, où le gouvernement a décidé de faire des voitures électriques un fer de lance de l'industrie. (...) La Chine subventionne massivement l'achat de ces voitures".
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Alliages d'aluminium primaire - Calypso - 67R et 67R1
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Décembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 29.10 − Véhicules automobiles
Base 100 en 2015
Jean Dominique Senard rêve d’une initiative à l’échelle européenne qui viserait à "imbriquer les industries de différents pays". Et notamment les constructeurs haut de gamme allemands épargnés par la crise.
C’est d’ailleurs sur le modèle allemand que le patron prend exemple au sujet d’une fédération des industriels de l’automobile. Il souhaite une structure "ayant pour modèle la fédération allemande de l’industrie automobile, VDA. Un système destiné à « unir les forces de tous les acteurs de l'industrie, avec pour objectif de créer un maximum de synergies".
Le plan du gouvernement français comprend un bonus renforcé de 5.000 à 7.000 euros pour les véhicules électriques, l'installation de bornes de recharge dans des grandes villes françaises et l'engagement de l'Etat d'acheter des modèles hybrides et électriques.
En échange, le gouvernement attend que les acteurs de la filière automobile maintiennent leurs sites en France, même s'il sait que cela ne peut reposer que sur leur engagement volontaire.
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