Le nucléaire belge préoccupe GDF Suez
Alors qu’il communiquait ses résultats semestriels, le groupe a réclamé des précision aux autorités belges, jeudi 2 août.
"Le groupe attend des précisions législatives à l'automne sur les annonces du gouvernement belge concernant l'avenir du secteur nucléaire", explique l'énergéticien français, dans un communiqué.
En effet, début juillet, le gouvernement belge a fait part de son intention de revoir les modalités de son plan de sortie du nucléaire. Ces permutations concernent notamment le réacteur Tihange 1. Bruxelles a finalement décidé de prolonger sa durée de fonctionnement de 10 ans alors qu’il était initialement prévu qu’il ferme en 2015.
VOS INDICES
source
8134.45 +0.25
Décembre 2022
Cours mensuel du cuivre, base cathodes grade A.
€/tonne
81 -11.38
Décembre 2022
Cours des matières premières importées - Pétrole brut Brent (Londres) en dollars
$ USD/baril
155.8 -0.45
Décembre 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 24.42 − Aluminium (prix de marché)
Base 100 en 2015
Par ailleurs, le gouvernement a décidé de faire jouer la concurrence entre les fournisseurs d’électricité, au détriment de la filiale belge de GDF Suez, Electrabel. En effet, elle devra mettre une partie de sa production nucléaire à disposition de ses compétiteurs.
De quoi inquiéter le français qui n’a pas manqué de manifester ses réticences. Le gouvernement a donc menacé de réquisitionner ce réacteur ou de se tourner vers un autre investisseur.
C’est la raison pour laquelle GDF rappelle aujourd’hui "la nécessité pour procéder à la prolongation de Tihange 1, dont le coût est estimé à 600 millions d'euros (dont 300 millions d'euros à la charge du groupe, qui détient ce réacteur à 50/50 avec son compatriote EDF, ndlr), d'un cadre légal clarifié et stable lui permettant d'évaluer la rentabilité économique d'un tel investissement".
SUR LE MÊME SUJET
Le nucléaire belge préoccupe GDF Suez
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir