Le nickel redescend sur terre
Depuis début mars, le cours du nickel a reculé. Les inquiétudes autour d'une pénurie d'ici quelques années de nickel pour les batteries électriques se sont calmées.
Palladium, étain, cuivre, lithium… Les cours des métaux flambent. Le nickel, lui, n’est plus à la fête. Fin février, le « métal du diable » a atteint près de 20 000 dollars la tonne à la Bourse des métaux de Londres (LME), près de deux fois son cours de mars 2020. Depuis début mars, il est retombé à 16 000 dollars la tonne et se maintient depuis à ce niveau. Près de 70 % du nickel est utilisé pour produire de l’acier inoxydable, dont la Chine absorbe près de la moitié de la demande mondiale. Mais c’est surtout la montée en puissance du véhicule électrique qui a fait bondir les cours ces derniers mois. Son usage dans les batteries ne représente pour l’instant qu’une petite part du marché, mais il pourrait mobiliser près d’un tiers de la demande en 2030. De quoi faire planer le doute sur la capacité des constructeurs automobiles à disposer dans quelques années de suffisamment de nickel de classe 1, qui rentre dans la composition des batteries. [...]
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