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Bruxelles vient de faire part de sa décision, ce mercredi 6 février à 11 heures 55. La commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager s’oppose à cette fusion.
"La Commission a interdit la concentration parce que les entreprises n'étaient pas disposées à remédier aux importants problèmes de concurrence que nous avons relevés." La Commission européenne vient d’interdire la fusion entre Alstom et Siemens. Lors d’une conférence de presse qui se tient ce mercredi 6 février, la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager a rappelé que "cette décision était extrêmement rare. Seuls sept fusions avaient été jusqu’à ce jour bloquées, mais elle aurait amené une hausse des prix, une baisse des innovations et du choix." Les entreprises n’ont pas proposé les solutions adéquates et "nous avons décidé d’empêcher la construction de monopoles nuisibles"
"Le rachat d'Alstom par Siemens"
La commissaire européenne n’a pas parlé de fusion, mais "du rachat d’Alstom par Siemens". Deux champions européens plutôt qu’un sur le marché du ferroviaire, c’est ce qu’a privilégié l’Europe. Elle a évoqué "l’absence de mesures compensatoires suffisantes, […] sur les systèmes de signalisation qui assurent la sécurité des passagers et pour les futures générations de trains à très grande vitesse". Et d’évoquer la rareté des appels d’offre sur la très grande vitesse en Europe. Il y en a actuellement un seul, au Royaume-Uni et la fusion aurait réduit les possibilités de choix.
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Pour les systèmes de signalisation, dans certains secteurs, la concurrence aurait totalement disparu. Et de rappeler que les infrastructures ferroviaires sont largement financées par les contribuables européens.
Un feedback négatif
La commissaire a rappelé que le chinois CRRC, dont 90% des activités ont lieu en Chine, avait vendu quelques systèmes de métro aux Etats-Unis, mais remporté aucun appel d’offre hors de Chine sur la très grande vitesse.
Margrethe Vestager, qui a rappelé qu’il s’agissait des deux plus grands acteurs du ferroviaire en dehors de la Chine, que "nous n’étions pas les seuls à arriver à cette conclusion. Les consommateurs, les concurrents, les syndicats, nous ont donné un feedback négatif."
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