Le coronavirus frappe un marché du gaz naturel liquéfié en petite forme

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Les trois plus gros importateurs de gaz naturel liquéfié (GNL) que sont le Japon, la Chine et la Corée du Sud figurent tous les trois dans le top cinq des pays les plus touchés par le Covid-19. L'épidémie pourrait réduire la demande, alors que les prix du gaz touchent déjà des planchers historiques.

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Myrtille Delamarche

05 Mars 2020 \ 11h30

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Myrtille Delamarche

05 Mars 2020 \ 11h30

Le coronavirus frappe un marché du gaz naturel liquéfié en petite forme — Plus flexible que le gaz livré par pipeline, le marché du GNL permet des arbitrages, qui pourraient se multiplier avec le Covid-19. Ici, un navire avitailleur de Total.

Le marché du gaz naturel liquéfié, plus flexible que celui du gaz naturel livrable par gazoducs, est le premier à ressentir l’impact du nouveau coronavirus. Mais les prix de référence du gaz ont récemment touché des plus bas historiques, retombant dix ans en arrière, en raison d’un surplus d’offre alors que l’hiver s’est révélé doux en Europe et en Amérique du Nord comme en Asie.

Les trois premiers pays importateurs de GNL figurent tous les trois parmi le top 5 des pays les plus touchés par le Covid-19, avec plus de 900 cas confirmés au Japon, plus de 80 000 cas de malades en Chine et plus de 4000 contaminations confirmées en Corée du Sud. Ces contaminations, les mesures de confinement et de quarantaine prises en Chine puis ailleurs et le ralentissement industriel commencent à détruire de la demande de gaz.

Mesures de confinement au Japon

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