Restructuré par l’arrivée du numérique et affecté par la baisse de l’activité industrielle, le marché des machines de seconde main espère tirer son épingle du jeu de la crise.
Nathan Mann
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Thomas Bordier se souvient. « À la suite de la crise de 2008, nous avons connu un boom de l’activité. » Pour le dirigeant de la place de marché de machines d’occasion Exapro, cette bonne dynamique tenait autant de la volonté des industriels de moins dépenser suite à la crise, que du modèle de son entreprise. Grâce à la désintermédiation permise par internet, Exapro disruptait alors le marché traditionnel des machines d’occasion. Poussant la multitude de petites entreprises locales qui chinent, achètent et stockent des machines pour les revendre ensuite, à se consolider pour survivre. Une stratégie qui lui a assuré « plusieurs années de croissance à deux chiffres », mais dont il ne sait si la crise sanitaire viendra la renforcer ou la stopper.
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