Le maïs grain achève une campagne à haut rendement
La production de maïs grain et les rendements sont orientés à la hausse à l’issue de la campagne 2017, dans un contexte de réduction des surfaces.
La production française de maïs grain, aux débouchés industriels, augmenterait de 12% à l’issue de la récolte 2017, à 13,9 millions de tonnes (Mt), d’après les estimations d’Arvalis-Institut du végétal. Avec 103 quintaux par hectare (q/ha), le troisième meilleur rendement historique serait atteint, après les records de 2014 (108 q/ha) et de 2011 (104 q/ha). Sa hausse s’élève à 15% sur un an et à 6% par rapport à la moyenne quinquennale. "Ce serait un des meilleurs rendements de l’histoire, même si l'on n'atteindra pas le niveau de 2014. On a eu des précipitations sur l’ensemble des régions, positionnées à la floraison, lors des derniers jours de juin et au début du mois de juillet, puis lors de la phase du remplissage des grains. Elles ont été toutefois plus faibles qu’à la normale, mais aux bons moments", se réjouit Matthieu Çaldumbide, chef du service économique et syndical de l’Association générale des producteurs de maïs.
Cette hausse de la production et des rendements en maïs grain s’est déroulée dans un contexte de réduction des surfaces (-5%, à 1,3 million d’hectares), pour la quatrième année consécutive. "La baisse des prix et, dans certaines régions, la moindre attractivité par rapport à d’autres cultures ont engendré une baisse des surfaces. Les difficultés d’accès à l’eau et les épisodes de sécheresse en 2015 et en 2016 ont aussi joué", commente Matthieu Çaldumbide, qui met aussi en cause l’impact de l'incitation à la diversification des cultures incluse dans la Politique agricole commune 2015-2020 – sauf en cas d’exceptions et de dérogations, l’agriculteur doit cultiver plusieurs plantes différentes et la culture la plus importante ne doit pas dépasser 75% de la surface arable.
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Ça va mieux (aussi) pour le mais doux
Dans les assiettes, le maïs doux ne devrait pas manquer, avec une production en hausse de 11%. Il s’agit d’un coup d’arrêt au recul enregistré en 2015 et en 2016. La sole s’est élevée à 20 800 ha. "On a un peu de mal à visualiser l’attractivité du marché du bio", concède toutefois Matthieu Çaldumbide. Ce segment plafonne à 6% de la production. Après le record historique atteint en 2014, les surfaces de maïs semence ont quant à elles baissé pour la troisième année consécutive (-38% sur cette période) avec 58 000 hectares implantés en 2017.
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Tous les champs sont obligatoires
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