Le LFB céde Cellforcure à Novartis
Le Laboratoire français du fractionnement et des biotechnologies (LFB) tourne la page de la sous-traitance industrielle pour les thérapies cellulaires et géniques. Le groupe détenu par l’État a conclu au 1er?avril la cession, pour un montant confidentiel, de sa division CellforCure au géant pharmaceutique suisse Novartis. L’entité cédée comprend des installations aux?Ulis (Essonne), mises en service en 2012 et comprenant 2 000?m2 de surfaces utiles et sept?lignes de production, ainsi que l’incorporation des 130?salariés. Novartis reprend aussi tous les contrats, principalement de développement clinique, pour le compte de tiers. En plus d’augmenter ses capacités de thérapies cellulaires, Novartis poursuivra évidemment son propre contrat de production pour ses traitements anticancéreux CAR-T, alloué à CellforCure en juillet?2018. Cette vente s’inscrit dans le projet de transformation du LFB dévoilé en février. Épinglé alors par la Cour des comptes pour des investissements décevants de diversification et des problèmes de qualité, le LFB avait présenté un plan consistant à un recentrage des moyens, des effectifs et des investissements sur ses activités historiques : dérivés du plasma et médicaments recombinants. ?