[Le Koob de la semaine] Le management bienveillant
Chaque semaine, l’Usine Nouvelle et Koober proposent en exclusivité un ouvrage sélectionné par leurs soins conjoints. L'essai "Le management bienveillant" de Philippe Rodet a été choisi cette semaine.
Dans une société toujours plus exigeante en termes d’efficacité, l’idée que l’on se fait du salariat s’apparente davantage à une déshumanisation progressive qu’à un possible épanouissement. Aussi, les phénomènes tels que le bore-out (l’ennui au travail) ou le burn-out (stress et épuisement au travail) sont en pleine recrudescence.
Le management bienveillant serait-il la réponse à ce mal-être général ? Bien évidemment, tout concept un tant soit peu nouveau, ou remis au goût du jour, a son lot de détracteurs. Il est possible, par exemple, de percevoir le management bienveillant comme une forme de laxisme, une volonté de ne pas brusquer l’autre, au risque de moins bien gérer les équipes
Repenser la performance et l'entreprise
Cela n’empêche que ce type de management vise surtout à supprimer toute forme de discrimination, à permettre d’évoluer dans son travail (promotions, etc.) et à varier les tâches pour éviter à la routine, et donc à la lassitude, de s’installer. Il a été étudié pour donner la part belle aux employés, afin qu’ils n’aient pas l’impression d’être remplaçables, qu’ils aient le sentiment d’appartenir à un groupe de travail et qu’ils aient leur mot à dire.
Le mettre en place permet de redéfinir la responsabilité sociale d’une entreprise. En étendant la notion de performance à un ensemble d’acteurs, le management bienveillant vise à redéfinir ce qu’est une entreprise.
En lisant l’intégralité de ce résumé sur Koober (en cliquant ICI vous pourrez accéder à l'intégralité de l'article), vous apprendrez que de nos jours, le management par la bienveillance peut s’apparenter à une illusion à laquelle ont recours les entreprises pour se donner bonne conscience quant à la façon dont elles traitent leurs employés. Vous apprendrez aussi que :
- accorder la considération qu’il mérite à l’être humain est plus que bénéfique ;
- sans surprise, celui-ci produit de meilleurs résultats s’il est traité avec bienveillance ;
- la bienveillance, au-delà de son application au travail, est un droit réservé à chacun et un devoir.
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