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Le Japon à l'assaut de l'éolien
La première éolienne d’un important parc éolien flottant au large de Fukushima dont la construction était lancée en juillet 2013 par les autorités japonaises vient d’être mise en route lundi 11 novembre. Elle mesure 106 mètres de haut et 80 mètres de diamètre et permet de générer une puissance de 2 000 kilowatts électriques (2 MWe).
Dans son ensemble, le projet de parc éolien flottant au large de Fukushima, dont la construction vient de commencer, prévoit une capacité de production électrique de l’ordre de 12 MWe pour 2016, soit 6 éoliennes de 2 MWe. A plus long terme, l’objectif est de produire d’ici à 2020 plus d’1 GWe avec un parc de 140 éoliennes, soit un peu moins qu’un réacteur nucléaire. Pour comparaison, la puissance installée de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, mise en service de 26 mars 1971, était de 4,696 GWe, avec 4 réacteurs. "Je voudrais que ce soit un grand succès pour symboliser la reconstruction et pour que la préfecture de Fukushima, blessée par l'accident nucléaire, soit à l'avant-garde de l'utilisation des énergies renouvelables", a déclaré un vice-ministre de l'Industrie, Kazuyoshi Akaba.
Véritable défi technologique en raison des conditions difficiles présentes dans la région (typhons, séismes, tsunamis), le projet devrait mobiliser les grands fabricants nippons d’éoliennes tels que Mitsubishi Heavy Industries, Fuji Heavy Industries et Japan Steel Works. Ce qui différencie le projet des autres est que les éoliennes, l'annexe et le transformateur électrique flottent sur une gigantesque plate-forme ancrée dans le fond marin. Jusqu’à présent, la localisation des parcs éoliens était limitée aux eaux peu profondes. Selon l’Organisation pour le développement des énergies renouvelables (Nedo), le potentiel des zones situées jusqu’à 30 km du littoral et d’une profondeur maximale de 200 m pourrait permettre avec une vitesse du vent supérieure à 6,5 m/s de générer 7,7 GWe. Ces prospectives sont proches de celles qui découlent des travaux menés par l’organisation Greenpeace, avec l’Agence japonaise de l’espace et l’Isep, un institut spécialisé dans les énergies renouvelables, qui postulent que 43 % de l’électricité produite par le japon en 2020 pourrait être d’origine renouvelable.
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Suite à la forte mobilisation anti-nucléaire qui a suivi l’accident de mars 2011, le gouvernement japonais a décidé une sortie progressive du nucléaire. Pour compenser l’arrêt à terme des centrales, le Japon veut réduire sa consommation énergétique d’au moins 10% et porter à 30% la part des énergies renouvelables dans la production électrique d’ici 30 ans.
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