Le gouvernement se dit “prêt à investir” pour sauver l’usine Bridgestone de Béthune
Le gouvernement français répète son opposition au projet de fermeture de l’usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais). Il a indiqué le 12 octobre qu’il était “prêt à investir” pour sauver le site.
L’usine Bridgestone de Béthune (Pas-de-Calais) va-t-elle échapper à la fermeture ? “Nous sommes prêts à investir à leurs côtés pour donner un avenir à ce site", a assuré la ministre déléguée chargée de l'Industrie, Agnès Pannier-Runacher, interrogée sur le plateau de LCP lundi 12 octobre. Le groupe japonais a annoncé en septembre vouloir fermer cette usine de production de pneus pour voitures où travaillent 863 personnes.
“Nous disons à Bridgestone de regarder tous les scénarios”
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"Ce que nous disons à Bridgestone, c'est d'abord d'accepter de regarder tous les scénarios et de ne pas fermer par principe des scénarios”, a encouragé Agnès Pannier-Runacher. "Il n'y a aucun doute sur le fait que si on avait la capacité à trouver un équilibre avec Bridgestone, on mettrait de l'argent. Investir aujourd'hui pour relocaliser des productions, c'est ce que nous faisons", a-t-elle ajouté.
Bridgestone a justifié la fermeture de l’usine par le poids de concurrence asiatique et par une surcapacité de production sur le territoire européen. “Nous n’avons pas présenté le projet [...] sans avoir pris le temps d’analyser toutes les options sur la table”, argumentait le directeur des opérations de Bridgestone pour la région Europe, lors d’un entretien avec L’Usine Nouvelle.
"Il y a des alternatives [à la fermeture] (...) Nous sommes prêts à investir à leurs côtés pour donner un avenir à ce site", assure @AgnesRunacher qui demande à #Bridgestone "d'assumer ses responsabilités". #AuditionPublique pic.twitter.com/MqvL8IozDW
— LCP (@LCP) October 12, 2020
Quelles pistes pour le maintien de l’activité ?
La ministre déléguée chargée de l’Industrie a évoqué plusieurs hypothèses pour le maintien de l’activité à Béthune. Agnès Pannier-Runacher a décrit des activités “autour” de la production de pneus. “Cela peut être du recyclage cela peut être de la logistique”, a-t-elle indiqué. La ministre déléguée a également parlé d’une “autre production de pneus” : “C'est ce qui a été fait par Bridgestone sur son site italien où il est parti d'une production à faible valeur ajoutée [...] à des pneus plus complexes, plus chers, mieux vendus."
Une réunion est programmée lundi 19 octobre entre le gouvernement, les organisations syndicales de l’usine et les élus locaux. Le ministère de l’Économie doit aussi tenir une réunion avec les équipes de l’entreprise japonaise.
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