Le gouvernement évoque un prix plancher de 2,17 milliards d'euros pour les enchères 5G
Le gouvernement a donné des indices concernant les enchères 5G, attendues de pied ferme par les opérateurs français. Le prix plancher pour l'attribution des fréquences pourrait être de 2,17 milliards d'euros, a déclaré dimanche 24 novembre la secrétaire d'État Agnès Pannier-Runacher.
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\ 05h49
Mis à jour 25 Nov. 2019
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25 novembre 2019
Dimanche 24 novembre, Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, a jugé "raisonnable" un prix plancher de 2,17 milliards d'euros pour l'attribution des enchères 5G aux opérateurs télécoms. Les règles du jeu de cette procédure sont attendues fébrilement par les opérateurs français.
L'Arcep, autorité de régulation des télécoms en France, a transmis jeudi 21 novembre au gouvernement le cahier des charges pour l'attribution aux opérateurs des fréquences 5G, la technologie mobile de nouvelle génération, une initiative attendue de longue date.
"Nous ne maximisons pas le montant des enchères 5G"
"La Commission des participations et des transferts (CPT), autorité indépendante chargée de donner un avis sur la valeur minimale en dessous de laquelle ne peut être cédé ce bien public, a fixé ce montant à 2,18 milliards pour la totalité des 310 MHz disponibles", a déclaré Agnès Pannier-Runacher dans un entretien aux Échos.
Les opérateurs français - Orange, SFR (filiale d'Altice Europe), Bouygues Telecom et Free (Iliad) - sont préoccupés par l'envolée des prix lors des enchères 5G. En Italie et en Allemagne, elles avaient atteint environ 6,5 milliards d'euros dans les deux cas. "Nous ne maximisons pas le montant des enchères 5G", s'est défendue la secrétaire d'État.
Huawei va-t-il être tenu à l'écart ?
La secrétaire d'État a également évoqué les questions liées à l'équipementier Huawei. Va-t-il être tenu à l'écart des réseaux 5G français, alors qu'il a déjà été banni dans plusieurs pays dont les États-Unis. "La position du gouvernement est claire. Par principe, il n'y a pas de bon et de mauvais équipementiers", a estimé Agnès Pannier-Runacher.
Avec Reuters (Elizabeth Pineau)