Le G7 exhorte la Russie à punir les auteurs de cyberattaques
Les membres du G7 ont demandé dimanche 13 juin à la Russie de réagir contre les auteurs de cyberattaques et de demandes de rançon qui orchestrent leurs activités depuis son territoire. Ces dernières semaines, l'exploitant américain d'oléoducs Colonial Pipeline et le géant brésilien de la viande JBS ont vu leurs systèmes informatiques paralysés et ont accusé la Russie.
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Mis à jour
14 juin 2021
Réunis en Angleterre dimanche 13 juin à l'occasion d'un sommet, les membres du G7 ont exhorté la Russie à punir les auteurs de cyberattaques. Dans un communiqué commun, ils lui ont demandé de mettre un terme à tout « comportement de déstabilisation » ainsi qu'à « toute activité malveillante », Selon le texte, la Russie doit « rendre responsable ceux qui, sur son territoire, mènent des attaques par rançongiciel (des logiciels qui prennent en otage des données en échange de rançon), utilisent les monnaies virtuelles pour blanchir les rançons ou commettent d'autres cybercrimes ».
Plusieurs attaques de grande ampleur ont été menées au cours des dernières semaines, l'une ciblant Colonial Pipeline, le plus gros opérateur d'oléoducs des Etats-Unis, et l'autre perturbant les activités de JBS, spécialiste brésilien de la commercialisation de viande de boucherie. Dans les deux cas, les services de sécurité des entreprises ont assuré que les cybercriminels étaient basés en Russie.
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Enquête sur les armes chimiques
En avril dernier, le président des Etats-Unis Joe Biden avait déjà annoncé des sanctions financières contre la Russie et l'expulsion de dix diplomates, en représailles à la cyberattaque massive de l'entreprise Solar Winds. Révélée fin 2020, cette attaque avait visé plus d'une centaine de sociétés et agences gouvernementales américaines.
Dans le même temps, les pays du G7 ont réclamé une enquête sur l'utilisation des armes chimiques à Vladimir Poutine en raison de l'empoisonnement de l'opposant au régime Alexeï Navalny, survenu en août dernier. Ce dernier, retenu en Russie, accuse le président d'avoir ordonné son assassinat, ce que le Kremlin nie.
Avec Reuters (William James, version française Caroline Pailliez)
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