Le flottant, une filière à consolider pour permettre à la France de rattraper son retard dans l'éolien en mer
Avec trois fermes pilotes en construction et trois appels à projets pour des parcs commerciaux, l’année 2022 marque le lancement d’une filière française de l’éolien en mer flottant. Une dynamique qu'il va falloir veiller à protéger pour espérer disposer d'un secteur compétitif en France.
Mis à jour
16 juin 2022
Pluie de bonnes nouvelles pour la filière française des énergies marines. Selon les derniers chiffres de l’Observatoire des énergies de la mer, dévoilés mardi 14 juin, la filière génère « au moins 6 500 emplois à fin 2021, contre 4 859 fin 2020 », se félicite Étienne Pourcher, représentant de l'Observatoire, qui synthétise l’enquête réalisée auprès de 264 acteurs de la filière. 94% de ces emplois sont dédiés à l’éolien, dont 77% dans l’éolien posé et 17% dans l’éolien flottant. Les 6% restants concernent l’hydrolien.
Les investissements prévus dans ces filières ont bondi de 82% en 2021, avec la construction de quatre parcs éoliens, pour atteindre 2,656 milliards d’euros. En 2021 toujours, les acteurs du secteur ont généré un chiffre d’affaires total de 1,377 milliard d'euros, les paiements s’échelonnant dans le temps. Mieux, la production démarre enfin. Le 10 juin, EDF a annoncé que le parc éolien en mer de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) avait produit ses premiers mégawattheures. Quelques jours avant, le 2 juin, Sabella annonçait que son hydrolienne D10 injectait à nouveau de l'électricité sur le réseau de l'Ile d'Ouessant (Finistère).
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