L'administration fiscale française s'apprête à demander plus de 1,7 milliard d'euros à Google, selon le Canard enchaîné à paraître ce mercredi 7 novembre, et non un milliard comme l'avait auparavant écrit l'hebdomadaire satirique.
"Le chiffre d'un milliard avancé la semaine dernière ne prenait pas en compte les pénalités de retard et les amendes que la direction générale des impôts veut infliger en prime à Google", écrit-il.
La Direction générale des finances publiques avait dit la semaine dernière à Reuters qu'elle ne parlait pas des affaires en cours et elle avait rappelé le principe du secret fiscal.
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Google avait quant à lui déclaré ne pas avoir reçu de notification de redressement fiscal.
"Google n'a pas reçu de notification de redressement fiscal de la part de l'administration fiscale française", a répété mardi soir un porte-parole de l'entreprise.
"Nous continuerons à coopérer avec les autorités françaises, comme nous l'avons fait jusqu'à présent. Google se conforme aux législations fiscales de tous les pays dans lesquels l'entreprise opère, et avec les règles européennes", a-t-il ajouté.
Selon un arrêt obtenu par Reuters, le fisc soupçonne le groupe américain d'avoir mis en place un montage assez classique des grandes sociétés étrangères consistant à déclarer en Irlande les profits tirés des activités commerciales réalisées en France, ce qui lui permet de bénéficier de la fiscalité très favorable en vigueur à Dublin.
"Si l'organisation de Google est effectivement d'être basée en Irlande, il ne s'agit pas d'une boîte aux lettres. C'est le siège européen qui est basé à Dublin pour nos activités commerciales", a souligné mardi la directrice des relations institutionnelles de Google France, Alexandra Laferrière, à l'occasion d'un colloque organisé par NPA Conseil.
Plus de 2.000 personnes travaillent au sein de cette entité, a-t-elle ajouté, en soulignant par ailleurs que le spécialiste de la recherche sur internet avait investi "massivement" en France.
Google a notamment établi un institut culturel dans la capitale française ou encore mis en place un programme de soutien à destination des petites et moyennes entreprises, a-t-elle expliqué en soulignant que le groupe avait réalisé pour 150 millions d'euros dans l'Hexagone.
(Avec Reuters, par Jean-Baptiste Vey et Gwénaëlle Barzic)
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