Le département de l'énergie américain choisit Areva pour tester la fabrication de Mox

Rédaction L'USINE NOUVELLE

08 septembre 2003 \ 14h25

1 min. de lecture

1min. de lecture

Rédaction L'USINE NOUVELLE

\ 14h25

Le dernier numéro

Areva vient d'être sélectionnée par le département de l'énergie américain (DOE) pour fabriquer à Cadarache, dans les Bouches-du-Rhone, quatre assemblages combustibles Mox de démonstration au cours de l'année 2004.

Le Mox, un mélange d'oxydes de plutonium et d'uranium utilisé comme combustible nucléaire, permet, après traitement, de valoriser le combustible nucléaire usé, mais aussi d'éliminer les stocks excédentaires de plutonium militaire détenus par l'armée américaine. Les assemblages de démonstration sont destinés à être testés sur la toute nouvelle usine située en Caroline du Sud, et exploitée par l'américain Duke Power, pour laquelle la technologie Areva a été choisie l'an dernier.

Ces mélanges seront vraisemblablement parmi les derniers fabriqués à Cadarache : l'usine, qui ne répond plus aux normes anti-sismiques, doit fermer ses portes, et transférer ses capacités de production sur l'usine Mélox de Marcoule (Gard). Ce site, qui emploie 450 personnes, vient d'ailleurs de recevoir le feu vert pour augmenter de 101 à 145 tonnes par an ses capacités de production de Mox.

C'est une bonne nouvelle pour la Cogéma, la fialiale retraitement d'Areva. Ce n'est pas la seule : Kansai Electric Power, le deuxième fournisseur nippon d'électricité, vient d'annoncer l'ouverture très prochaine de négociations pour l'importation de Mox depuis l'Europe. Et la Cogéma apparaît déjà comme le fournisseur potentiel. Cette annonce intervient alors que la fabrication et l'usage du Mox, durement contestés par les anti-nucléaires, avaient essuyer une tempête médiatique l'automne dernier.

Le Japon, principal importateur et utilisateur de ce combustible, avait accumulé les incidents et les scandales dans le domaine et rencontrait une opposition grandissante de l'opinion publique à l'égard du combustible mixte. Faisant du même coup planer le doute sur l'avenir de la filière. Mais l'archipel ne peut se passer du nucléaire.

Virginie LEPETIT

SUJETS

Energie

NEWSLETTER Energie

Nos journalistes sélectionnent pour vous les articles essentiels de votre secteur.

Recevez directement leurs décryptages et analyses dans votre boîte mail:

Votre demande d’inscription a bien été prise en compte.

L'inscription aux newsletters vaut acceptation des Conditions Générales d'Utilisation. Lire la suite

Votre email est traité par notre titre de presse qui selon le titre appartient, à une des sociétés suivantes du : Groupe Moniteur Nanterre B 403 080 823, IPD Nanterre 490 727 633, Groupe Industrie Service Info (GISI) Nanterre 442 233 417. Cette société ou toutes sociétés du Groupe Infopro Digital pourront l'utiliser afin de vous proposer pour leur compte ou celui de leurs clients, des produits et/ou services utiles à vos activités professionnelles. Pour exercer vos droits, vous y opposer ou pour en savoir plus : Charte des données personnelles.

Fermer

DANS LA MÊME RUBRIQUE