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La transformation de Total en cinq chiffres sous l'ère Christophe de Margerie
Le décès du PDG de Total survient en pleine révision de la stratégie du groupe pétrolier
Total fait face à des résultats décevants en matière d’exploration-production et subit des retards sur quelques grands projets où il est partenaire. Christophe de Margerie avait donc initié une revue de la stratégie du groupe pour la période 2015-2017.
Le décès de Christophe de Margerie, le PDG de Total, intervient alors que la société mettait en place un virage stratégique pour les années à venir. Le groupe s’était fixé ces dernières années un ambitieux programme d’investissements et d’accroissement de sa production de pétrole. Mais face à des succès mitigés, l'entreprise réduisait la voilure et préparait un plan d’économie pour faire face à cette mauvaise passe.
Plan d’économies de 4 milliards
En 2017, Total prévoyait de produire 3 millions de barils équivalent pétrole par jour. Mais face à des retards sur plusieurs projets, à des augmentations de coûts, et à des campagnes d'exploration-production décevantes, le groupe a revu son objectif à la baisse à 2,8 millions de barils équivalent pétrole par jour. L’effet s’en ressent directement sur les investissements. Après un pic en 2013 à 28 milliards de dollars, Total en diminue le montant pour atteindre 26 milliards en 2015 et 25 milliards en 2017. "Nous gardons le cap", rassurait le PDG, Christophe de Margerie fin septembre. Ce cap consiste "à transformer Total pour passer d’une phase de forts investissements à une phase de forte croissance", précisait-t-il.
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En accompagnement de cette révision des projets, Christophe de Margerie annonçait une économie des coûts de fonctionnement de 2 milliards d’euros sur l’année 2017. Sur les 3 années 2015, 2016, 2017, le groupe prévoit une économie cumulée de 4 milliards d’euros. Total précisait toutefois que cette réduction de coûts n’impliquera aucun plan social en France. Par ailleurs, Total cédera pour 10 milliards de dollars d'actifs sur la période 2015-2017. Entre 2012 et 2014, le groupe envisageait d’atteindre 20 milliards de cessions. 16 milliards ont déjà été réalisés.
Pour début 2015, le groupe se préparait également à de nouvelles restructurations dans le raffinage en Europe et en France. Fin août, l’ex-PDG annonçait la nécessité d’optimiser l’outil industriel français : "Il y a encore des adaptations à faire sur les sites de Total en France. Nous devons continuer notre politique d’anticipation et de reconversion industrielle, même si cela suppose de vrais changements." Déjà, le groupe a réduit ses capitaux employés dans le raffinage-chimie en Europe de 30% entre 2011 et 2014. En 2010, la fermeture de la raffinerie de Dunkerque avait provoqué un vaste débat politique qui avait amené le groupe à assurer qu’il ne fermerait pas d’autres sites d’ici 2015.
Fusion Raffinage-Chimie
Depuis 2011, Christophe de Margerie avait profondément réorganisé la structure de son groupe, lui donnant une conformation originale dans le monde des majors. Fin 2011, le PDG annonçait la fusion de ses activités raffinage et chimie avec une mise en place dès le 1er janvier 2012. Les activités distribution et services ont été consolidées pour leur part dans une autre branche. La direction de la nouvelle branche raffinage-chimie est revenue à Patrick Pouyanné, celle de la distribution à Philippe Boisseau. Les deux hommes sont les successeurs potentiels du grand patron. La troisième branche, l’exploration production, est, elle, dirigée par Arnaud Breuillac, nommé en novembre 2013.
Ludovic Dupin
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