Le coronavirus peut-il avoir la peau de la voiture électrique ?
Les nouvelles normes européennes avaient fait décoller les ventes de véhicules électriques et hybrides en début d’année. Les mesures de soutien à la demande pourraient permettre de maintenir ce cap.
Le coronavirus peut-il gripper les ventes de véhicules électrifiés – électriques et hybrides ? En début d’année, le passage aux 95 grammes de CO2 par véhicule et kilomètre en Europe a fait exploser leurs immatriculations. Et pour cause : en cas de non-respect de ce seuil, les constructeurs automobiles s’exposent à de lourdes pénalités. Bilan, les ventes de voitures particulières neuves électriques et hybrides rechargeables ont plus que doublé en Europe au cours des trois premiers mois de l’année, à un total de 167 000 unités, d’après l’Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA). Sur la même période, les ventes d’hybrides simples ont, elles, cru de 45%, à plus de 232 000 véhicules.
Mais c’était sans compter l’épidémie de coronavirus, qui a mis au tapis la production et les ventes de voitures en Europe et dans le monde.
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