Le contrôle aérien se réinvente à Bordeaux
Les aiguilleurs du ciel du centre de contrôle bordelais travaillent dans un environnement tout électronique. Une modernisation indispensable pour faire face à l’augmentation du trafic.
Les contrôleurs radaristes du centre de Bordeaux portent leurs écouteurs de travers, afin d’avoir l’oreille droite libre. Ce n’est pas par désinvolture. Ils travaillent avec leur binôme à leur côté, qui leur communique en continu les données techniques pour gérer les vols. De l’autre oreille, ils sont à l’écoute des pilotes des appareils traversant leur secteur aérien. Les appels radio sont brefs, fréquents et hypercodifiés. Les contrôleurs transmettent les informations essentielles concernant l’altitude, la vitesse et le cap à suivre. Leur mission principale : faire en sorte que les avions respectent entre eux une distance de 5 miles nautiques [8 km] et un espacement vertical de 1 000 pieds [350 m] pour éviter tout risque de collision.
Avec ses 225 aiguilleurs du ciel, Bordeaux est l’un des cinq centres en route de la navigation aérienne en France avec ceux d’Aix-en-Provence, d’Athis-Mons, de Brest et de Reims. Situé en bordure de l’aéroport, dans une zone sécurisée, le bâtiment n’a rien à voir avec une tour de contrôle donnant directement sur la piste.
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