Partenaires depuis 2010 dans leur engagement en faveur de l’économie circulaire, le constructeur automobile et l’ONG viennent de renouveler leur bail pour trois ans. L’occasion de faire le bilan sur les avancées enregistrées ces dernières années.
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"Renault a été notre premier partenaire important avant de lancer officiellement la fondation publiquement, se rappelle Ellen MacArthur. Aujourd’hui, nous travaillons avec des grands groupes comme Danone, Unilever, Philips, Google,…" Renault et la Fondation Ellen MacArthur sont partenaires depuis septembre 2010 pour développer l’économie circulaire. Le constructeur français est à l’avant-garde de son secteur pour l’avoir intégré dans son processus de fabrication depuis plusieurs années.
La mise en œuvre de pratiques d’économies circulaires génère 500 millions d’euros de recettes par an dans le groupe avec des opérations de recyclage et de re-fabrication. "Depuis 2010, nous sommes passés de 29 à 36% de matériaux recyclés utilisés dans la production d’un véhicule et le taux de plastique recyclé est passé de 15 à 22%, indique Jean-Philippe Hermine, directeur du plan environnement du groupe Renault. Pour le cuivre, notamment en recyclant les câbles en fin de vie, nous sommes devenus autonomes pour alimenter nos fonderies."
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"C’est très important pour nous de travailler pour accélérer le développement de l’économie circulaire, explique l’ancienne navigatrice. Pour nous, le levier c’est le business qui suit l’économie. Il débloque et capture de la valeur. C’est depuis le début l’objectif de notre fondation. Cela change le design du produit et son usage. On travaille le remanufacturing. L’économie circulaire n’existait pas il y a sept ans. Les progrès sont énormes."
Développer l’économie circulaire en Inde et en Chine
Si la fondation annonçait l’an passé dans une étude une étude réalisée soutenue par le Forum économique mondial et le cabinet McKinsey que les océans compteraient en 2050 plus de plastiques que de poissons, elle rappelle que "30% des plastiques ne sont pas conçus pour être recyclés." Elle s’est engagée à convaincre les producteurs de plastiques notamment à travailler sur de nouvelles technologies.
"Nous avons travaillé sur des boucles pour les plastiques, textiles et circuits électroniques, rappelle Jean-Philippe Hermine. Et nous travaillions avec la Fondation sur l’écoconception des moteurs et des batteries. Nous sommes surtout sur la seconde vie des batteries en stationnaire pour le stockage de l’énergie."
En renouvelant leur partenariat sur trois ans, l’objectif est d’aller encore plus loin sur les matériaux et sur le développement géographique. Etendre à d’autres zones ce qui se pratique en Europe et à Tanger (Maroc) à d’autres pays comme l’Inde et la Chine. "Notre approche n’est pas dogmatique, mais pragmatique, conclut le directeur du plan environnement du groupe Renault. Nous ferons des annonces précises sur nos objectifs chiffrés dans quelques mois."
Titulaire d’une maîtrise d’Information et Communication et d’une licence d’Histoire, Olivier a rejoint la rédaction de l’Usine Nouvelle en 2008. Chef du service Environnement – Energie – Transport – Santé – Chimie et Agro-alimentaire, pendant sept ans (2013 -2020), il a choisi en 2021 de devenir grand reporter en charge de l’environnement, des utilities, des mobilités et des industries ferroviaire et navale.
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