Le conflit entre l’Iran et les États-Unis fait sursauter le pétrole et bondir l'or
L’attaque revendiquée par l’Iran contre deux bases militaires abritant des soldats américains en Irak dans la nuit du 7 au 8 janvier a de nouveau fait bondir les cours de l’or et du pétrole. La probabilité d’une escalade et d’une hausse durable des cours des matières reste difficile à mesurer.
Mis à jour
08 janvier 2020
Le cours du baril de WTI (West Texas Intermediate), pétrole de référence américain, a bondi brièvement à plus de 65 dollars (+4,5 %) à l’annonce du bombardement de deux bases militaires utilisées par des forces américaines déployées en Irak dans la nuit du 7 au 8 janvier, avant de redescendre à 63 dollars.
[Edit à 18h40: en fin de journée, après l'annonce d'une hausse des stocks commerciaux américains de pétrole par l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) et de déclarations apaisantes de Donald Trump, qui évoque des sanctions économiques mais pas de riposte militaire contre l'Iran, les cours du pétrole avaient reperdu leurs gains de la nuit, pour se stabiliser autour de 60 dollars pour le WTI et 65 dollars pour le Brent (cours de référence à l'international).]
L’once d’or atteignait quant à elle les 1 600 dollars à l’ouverture des échanges en Asie. Ce n’est, pour le métal précieux, qu’un sursaut après une hausse du cours spot à Londres de près de 20 % en 2019. L’or reste une valeur-refuge, alternative aux devises (il tend à monter lorsque le dollar baisse), aux marchés actions pénalisés par le conflit commercial sino-américain et la faible croissance, et aux marchés obligataires rendus peu attrayants par les taux d’intérêt bas.
Un bilan humain incertain [...]
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