Le Cefic inquiet du non Britannique
Theresa May n'est évidemment pas la seule à être déçue du non des députés britanniques à sa proposition d'accord avec l'UE sur le Brexit. Alors que la première ministre britannique a vécu un véritable camouflet lors du vote le 15 janvier (202 voix pour, 432 contre), le Cefic a réagi dès le lendemain pour déplorer le manque de clarté à l'issue de la sortie programmée du Royaume-Uni le 29 mars prochain. La fédération européenne des industries chimiques regrette que les entreprises ne puissent ainsi pas prendre certaines décisions de production, d'investissement et d'embauche. « Nous ne pouvons assez souligner qu'il est essentiel d'obtenir des certitudes sur les dispositions entre l'UE et le Royaume-Uni pour éviter de sérieuses pannes dans la supply chain », a alerté Marco Mensink. Le directeur général du Cefic continue « d'appeler à trouver une solution » et « espère qu'un Brexit sans accord est encore évitable ». Depuis le referendum en 2016 approuvant le Brexit, le Cefic et la CIA, la fédération britannique des industries chimiques, veulent absolument un accord afin d'éviter des frictions sur les tarifs douaniers, afin de permettre une continuité et une cohérence réglementaire entre l'UE et le Royaume-Uni, et pour garantir la bonne employabilité des chercheurs dans les programmes de R&D, rappelle la fédération européenne.