Le Cefic emballé par l'accord de Bali
Le Cefic a salué l'accord de l'Organisation mondiale du Commerce (OMC) conclu à Bali, en Indonésie, début décembre.
Cet accord ne représenterait que 10 % des mesures espérées depuis le cycle de négociations lancé à Doha (Qatar) dès 2001, rapporte l'AFP. Il se limite à la réduction des subventions à l'export dans l'agriculture, à l'exemption des droits de douane aux produits provenant des pays les moins avancés, et à la facilitation des échanges via l'harmonisation et la simplification des formalités douanières. C'est ce dernier point qui réjouit le Cefic. Avec l'allégement de ces barrières non-douanières, l'OMC estime que les coûts des échanges internationaux pourraient diminuer de 10 à 15 %, représentant un plus à gagner de 1 000 milliards de dollars pour la production mondiale tous secteurs confondus. Selon le Cefic, l'industrie chimique est l'un des plus importants secteurs d'exportation, avec des échanges internationaux évalués à 2 150 Mrds € en 2012. Entre l'UE et le reste du monde, ce chiffre représente un total de 238 Mrds €. Le Cefic estime que les barrières non-douanières, telles les formalités excessives aux douanes de certains pays, pénalisent d'une part les exportateurs en accroissant les délais de transit et en augmentant les coûts, d'autre part, permettent de favoriser les concurrents locaux. Un phénomène qui serait plus souvent observé dans les pays émergents. Le Cefic continue de plaider pour tout accord qui permettrait de réduire les droits de douane dans le domaine de l'industrie chimique dans le monde. Avec en ligne de mire les négociations concernant le libre-échange entre l'UE et les États-Unis et celles pour le Partenariat transPacifique (TransPacific Partnership/TPP) qui regroupe 12 nations, États-Unis et Japon en tête mais pas la Chine. D'ailleurs, mi-décembre, les négociations menées pour le TPP à Singapour n'ont pas permis de signer un accord et ont repoussé toute concrétisation à 2014.