Le bilan des cars Macron un an après
Avec 40,4 millions d'euros de chiffre d'affaires depuis la libéralisation du secteur des transports par autocar pour 3,4 millions de passagers transportés les entreprises de transport par autocars se portent bien. Le nombre de salariés employés a plus que doublé en passant de 650 à 2 000 employés.
Depuis la libéralisation du secteur du transport par autocar en août 2015, le chiffre d’affaires cumulé de ces sociétés s’élève à 40,4 millions d’euros, selon le rapport annuel de l’Arafer. Le nombre de salariés employés a plus que doublé en passant de 650 à 2 000 employés. Des cinq opérateurs nationaux au départ, il n’en reste plus que trois aujourd’hui se partageant 3,4 millions de passagers.
"La tarification particulièrement attractive pratiquée par les opérateurs en phase de démarrage du marché contribue à ce résultat", analyse l’Arafer. Toutefois, l’autorité constate que ces tarifs ont tendance à augmenter depuis le début de l’année. Cela est dû à la baisse du nombre d’opérateurs présents sur ce secteur et au fait qu’ils ont réussi à fidéliser une clientèle avec des prix attractifs.
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Le car privilégié sur les moyennes et courtes distances
En outre, l’offre de services a connu une croissance soutenue qui ralentit ces derniers mois. Les trois opérateurs assurent actuellement 1 105 liaisons dont 257 lignes régulières desservant 193 villes. La croissance de la fréquentation de 40% et la restructuration de l’offre dans ce secteur ont fait progresser le taux moyen d’occupation des autocars qui est passé de moins de 30% à ses débuts à environ 40% actuellement.
Le car est privilégié pour des moyennes et longues distances avec un trajet moyen parcouru d’environ 350 kilomètres. Près des deux tiers des voyageurs se concentrent sur des trajets entre Paris et la province. Les liaisons les plus empruntées étant Paris-Lille, Paris-Lyon et Paris-Rouen. Ces trajets sont assez courts et les prix très attractifs puisque souvent divisés par deux rapport au prix du même trajet effectué en train.
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