Le bien-être animal, à quel prix ?
Le bien-être animal s'est invité dans le plan de relance du gouvernement français avec la volonté de moderniser les abattoirs. Une façon pour l'exécutif de répondre à l'initiative portée par des dizaines d'associations : le "référendum pour les animaux". La France peut-elle rattraper son retard dans ce domaine sans ruiner les industriels et les éleveurs ? Nous avons interrogé les associations et les professionnels du secteur.
Les questions liées au bien-être animal apparaissent de plus en plus dans l’agenda politique. Alors que près de 600 000 Français ont signé une pétition demandant la mise en place d’un référendum d'initiative partagée (RIP) sur les animaux, le nouveau ministre de l’Agriculture Julien Denormandie a présenté la modernisation des abattoirs comme une des mesures du plan de relance dévoilé le 3 septembre.
Même si la question des abattoirs n'est pas au menu du RIP, la majorité des propositions concernent toutefois les élevages. L’initiative propose notamment l’interdiction de l’élevage des animaux de rente en cage, case, stalle ou box à partir de 2025. Les animaux de rente incluent entre autres les poules pondeuses, les lapins, les oies, les canards, les dindes, les truies, les porcs, les veaux ou encore les cailles. Le RIP souhaite aussi interdire à partir de 2025 la commercialisation des fourrures et l’élevage des animaux dans le but d’obtenir de la fourrure (voir encadré en fin d'article).
La France en retard sur ses concurrents européens
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