Le 20/08/04 - Touchez pas au Smic; Google s'envole; Retour des mines du Katanga; Parmalat contre-attaque; Le pétrole poursuit sa résistible ascension....
Google s'envole. La réduction du prix d'introduction du moteur de recherche à 85 dollars n'a pas empêché Google de faire une entré en fanfare sur le Nasdaq se réjouissent le Financial Times et Wall Street Journal. Plus de 22,3 millions de titre ont été échangés dès le premier jour et la barre symbolique des 100 dollars a été franchie. L'introduction qui devrait rapporter 1,66 milliard de dollars à l'entreprise est la cinquième plus importante de l'année aux Etats-Unis note le quotidien de la City.
Retour des mines du Katanga. Gècamines, le géant minier congolais héritier de l'historique Union minière belge du Haut-Katanga tente de se relancer annonce une enquête du quotidien bruxellois l'Echo. Pour remettre en ordre un gisement victime du pillage et des guerres et profiter de la fermeté du marché mondial des métaux non-ferreux, l'entreprise compte sur des investissements étrangers. Un ambitieux projet de développement pourrait permettre à Gécamines de produire 200 000 tonnes de cuivre et 10 200 tonnes de cobalt d'ici à cinq ans.
Parmalat contre-attaque. Le géant agroalimentaire italien vient de porter plainte contre Credit Suisse First Boston, lui réclamant 248 millions de dollars déclare le Wall Street Journal. Il s'agit de la cinquième plainte déposée par l'administrateur provisoire de Parmalat, Enrico Biondi, contre des banques et contre les firmes d'audit ayant certifié ses comptes. Les firmes sont accusées par Biondi d'avoir aidé l'ancienne direction de Parmelat dans les manœuvres qui ont conduit à un trou de 14,27 milliards d'euros.
Le pétrole poursuit sa résistible ascension. Un réveil brut titre The Economist. Il ne faut jamais sous-estimer la puissance du pétrole prévient l'hebdomadaire du groupe Pearson. Si, contrairement à ce qu'affirme la Fed, les Etats-Unis ne peuvent mettre sur le dos de l'augmentation des cours du brut les ratés de l'économie américaine, celle-ci, fragilisée est cependant vulnérable à un maintien des prix à un niveau élevé. Le danger vient en effet de la conjonction de la baisse de la consommation américaine et de l'envol du baril qui va accentuer cette tendance. Une récession mondiale, note cependant The Economist amènerait une baisse importante de la demande et l'effondrement des cours tant craint par l'Opep.