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Laurent Berger : "Sur Alstom, nous exigeons que les représentants du personnel soient associés aux discussions"
Alstom, SNCF, transition énergétique, intermittents... Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, explique les positions de son organisation sur les dossiers sociaux et industriels du moment.
L'Usine Nouvelle - Vous avez appelé à la fin de la grève à la SNCF. Voyez-vous une forme d’activisme politique derrière ce mouvement ?
Laurent Berger - Je tiens beaucoup au droit de grève, il est constitutionnel et chacun a le droit de l’exercer. Mais je pense que cette grève est due à une course à la radicalisation entre deux organisations de la SNCF. Cela fait un an que la réforme ferroviaire fait l’objet de discussions et la CGT, première organisation syndicale à la SNCF, a été largement consultée. Elle a préparé cette réforme et a même contribué à en écrire des amendements.
S’il y avait un vrai désaccord sur le fond de la réforme, ce mouvement se justifierait. Ce n’est pas le cas. On assiste à un jeu de postures, une mise en scène, et surtout, à une incapacité à s’engager qui regarde la CGT. Je le regrette. La CFDT a participé aux concertations et a réussi à faire avancer sa vision d’un service public ferroviaire de bonne qualité. Elle a fait en sorte que l’ensemble des cheminots soient dans une situation identique, qu’il y ait une convention collective pour le personnel ferroviaire hors SNCF, ce qui n’existait pas jusqu’à présent, et qu’un travail sur la dette soit mené dans le futur. Nous avons porté ces avancées avec d’autres organisations. Maintenant, que le débat parlementaire se fasse !
N’y a-t-il pas une incapacité du secteur ferroviaire, en crise, à se réformer ?
L’organisation du système ferroviaire était difficile à comprendre, avec d’un côté les infrastructures, de l’autre l’exploitation et peu de passerelles entre les deux. Nous n’avons jamais été favorables à cette coupure entre la SNCF et RFF. Ce n’est pas au moment où on les réunit en une entité commune, même si c’est avec des établissements distincts, que nous allons être contre.
Je ne serai pas si sévère sur l’incapacité du secteur à se réformer. Il n’y a pas eu suffisamment d’investissements, à une époque. Et collectivement, un manque d’anticipation a laissé dériver le rail, en termes d’infrastructures. Mais des choses ont évolué, notamment dans les relations sociales.
Trouvez-vous normal que le gouvernement intervienne dans l’affaire Alstom ?
Sur des questions de stratégie industrielle, sur l’indépendance technologique et énergétique, l’intervention du gouvernement est légitime. Ni General Electric ni Siemens ne s’en offusquent, d’ailleurs. Le gouvernement s’est donné du temps, et c’est ce qu’il fallait faire pour peser les différentes options. Le politique est dans son rôle. Nous exigeons que les représentants du personnel soient associés aux discussions en cours.
Le projet de loi sur la transition énergétique a été présenté, mercredi 18 juin, en conseil des ministres. Est-ce qu’il répond aux attentes que la CFDT exprime régulièrement sur cette question ?
La CFDT est très mobilisée sur la transition énergétique, y compris au niveau européen où nous pensons qu’il faut y consacrer des investissements. Il y a des éléments intéressants dans le projet de loi, notamment des objectifs ambitieux en termes de consommation d’énergie et de diminution des gaz à effet de serre.
Mais il faut aller bien plus loin, sur le recul de la précarité énergétique et l’aide aux plus modestes, et sur la préparation des transitions professionnelles des salariés dont les métiers et activités vont évoluer. Les mutations doivent être anticipées et accompagnées, notamment par la formation professionnelle.
A propos de la convention d’Assurance chômage et de son annexe sur les intermittents, La ministre de la Culture vous a qualifié de "non représentatif", qu'avez-vous à lui répondre ?
C’est affligeant. L’assurance chômage couvre le risque chômage de l’ensemble des salariés, et il revient aux organisations syndicales et patronales de la négocier. Certains métiers confrontés à des risques particuliers font l’objet d’annexes, et ce n’est pas parce qu’une coordination parle au nom des intermittents que les organisations syndicales ne sont pas représentatives. De plus, nos syndicats CFDT sont présents dans le secteur de la culture, où ils recueillent plus de 20% des voix aux élections professionnelles.
Cette vision corporatiste de la couverture sociale de la ministre est catastrophique pour l’avenir. Elle va à l’encontre de la solidarité interprofessionnelle. Si Aurélie Filippetti estime qu’il faut compartimenter les salariés, qu’elle assume et considère que le risque chômage des intermittents du spectacle doit se traiter ailleurs que dans le cadre de l’assurance chômage. Si, selon elle, la culture relève de la solidarité nationale, qu’elle défende cette position jusqu’au bout.
Propos recueillis par Anne-Sophie Bellaiche, Pascal Gateaud et Cécile Maillard
Laurent Berger : "Sur Alstom, nous exigeons que les représentants du personnel soient associés aux discussions"
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