Laurence Parisot veut une réforme du temps de travail
Laurence Parisot rebondit sur la proposition d’Hervé Novelli, qui durant le week-end avait évoqué la suppression des 35 heures en cas d’élection de Nicolas Sarkozy en 2012. La présidente du Medef assure que "les 35 heures ont fait beaucoup de dégâts et continuent à en faire". Selon elle, il existe un "lien indiscutable entre la mise en place de cette durée de travail et la dégradation du commerce extérieur".
Lors de sa conférence de presse mensuelle, elle a réclamé que les entreprises françaises possèdent les mêmes moyens, atouts que les entreprises des autres pays avec lesquelles elles sont en concurrence. "Du point de vue de la durée du travail, nous gagnerions en adaptabilité si elle devenait conventionnelle", assure-t-elle. Une logique qui pousserait alors à revoir les conditions de défiscalisation des heures supplémentaires, d’après elle. La présidente du Medef insiste sur la durée légale du temps de travai depuis janvier 2006.
Elle a profité de sa conférence de presse pour revenir aussi sur le niveau des cotisations sociales. Elle prône qu’elles portent moins sur le travail et davantage sur la consommation. Laurence Parisot s'est aussi dite favorable à "la constitutionnalisation du dialogue social" pour lui reconnaître toute sa place dans la société française.
Le Medef doit tenir son université d’été entre le 31 août et le 2 septembre à Jouy-en-Josas (Yvelines). Ce sera l’occasion d’examiner les enjeux qui seront au cœur du G20 et du B20 (Business), estime la présidente du Medef. En effet, en marge du sommet des chefs d’Etat prévu à Cannes les 2 et 3 novembre, le Medef réunira les organisations patronales des Etats du G20 pour des manifestations axées sur la réforme du système monétaire international, les matières premières ou encore la régulation financière.
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