Le groupe allemand a annoncé, le 23 novembre, un investissement de l'ordre de 20 millions d'euros pour muscler ses productions de plastiques de haute performance en Chine. Le projet porte sur la construction d'une unité de compounding sur le complexe de Lanxess à Changzhou. Le groupe prévoit une mise en service de l'unité au deuxième trimestre 2019. Elle sera dotée de capacités initiales de 25 000 tonnes par an pour les gammes Durethan (polyamides 6 et 6,6) et Pocan (polybutylène téréphtalate, PBT). Ses deux gammes trouvent leurs principales applications dans les industries de l'électrique et de l'électronique, et surtout de l'automobile. Lanxess, qui table sur une croissance de l'ensemble de ses ventes en Chine à un rythme de 9 % par an jusqu'en 2021, indique qu'environ une voiture sur quatre, sur un total de 85 millions d'unités par an, est vendue en Chine. Le marché de l'électro-mobilité est aussi en pleine croissance. Le ratio atteindrait un pour quatre d'ici à 2025. Ce projet à Changzhou permettra d'étoffer de 35 postes les effectifs actuels du complexe (environ 350 salariés à ce jour). Sur place, Lanxess produit déjà des spécialités pour le cuir et des caoutchoucs synthétiques. Il s'agira de la seconde unité du groupe pour la production de plastiques de haute performance en Chine, Lanxess détenant déjà une usine de ce type à Wuxi. Les autres usines de ce type pour le groupe dans le monde sont implantées à Jhagadia, en Inde, à Porto Feliz, au Brésil, et à Gastonia aux États-Unis. En Europe, il opère deux unités de polymérisation de polyamide 6 à Krefeld-Uerdingen en Allemagne et à Anvers, en Belgique. En Allemagne, il détient également une unité de polymérisation de PBT à Hamm-Uentrop, et une usine de production de développement à Brilon. Lanxess dispose enfin dans ces domaines d'un centre de R&D à Dormagen, toujours en Allemagne.