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Lancements spatiaux, les quatre concurrents d'Arianespace
Lancements spatiaux, les quatre concurrents d'Arianespace
Avec Ariane, et depuis 2011 Soyouz et Vega, Arianespace détient plus de la moitié du marché des lancements spatiaux. Son principal concurrent était jusqu'alors la société russo-américaine ILS, qui enchaine les échecs. Mais l'arrivée de l'américain Space X, l'entreprise d'Elon Musk proposant des lancements low-cost va sans doute venir perturber l'hégémonie européenne.
Arianespace, le leader du marché
- Performances et prix : En 2021, Ariane 6 pourra emporter, grâce à ses quatre propulseurs à poudre, une charge de 3,5 à 6 tonnes en orbite géostationnaire. Son prix de lancement est de 70 millions d’euros, soit 30% de moins que la version précédente.
- Carnet de commandes : Après avoir remporté 12 contrats depuis le début de l’année, Ariane 5 a engrangé un carnet de commandes de 1 milliard d’euros, soit plus de 60% du marché. Le carnet de commandes d’Arianespace s’élève à 4 milliards d’euros.
- Organisation industrielle : Astrium est le maître d’œuvre unique d’Ariane, mais la fabrication des éléments du lanceur 5 est éclatée dans plusieurs pays européens, qui récupèrent ainsi une partie de la charge industrielle à la hauteur de leur financement du programme.
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SpaceX, le challenger
- Performances et prix : Lancé pour la première fois en 2008, Falcon 9 peut emporter 13 tonnes en orbite basse et 4,5 tonnes en orbite géostationnaire. Son prix de lancement est de 56,5 millions de dollars (41,8 millions d’euros), soit le plus bas du marché. Le californien travaille sur le concept de fusée réutilisable.
- Carnet de commandes : La Nasa lui a octroyé un contrat pour une douzaine d’opérations de ravitaillement de la station spatiale internationale pour un montant de 1,6 milliard de dollars. SpaceX se dit déjà profitable et revendique un carnet de commandes de 5 milliards de dollars. Cela correspond à une cinquantaine de lancements, aussi bien pour le compte de la Nasa que pour des lancements de satellites commerciaux.
- Organisation industrielle : Les activités de développement et de production sont installées à Hawthorne, en Californie.
Proton, Des échecs en cascade
- Nationalité : Russo-américaine
- Capacité : 4 à 7 tonnes en orbite géostationnaire
- Prix : 100 millions de dollars
Il était censé mener la vie dure à Ariane 5. Hélas pour lui, le principal concurrent du lanceur européen a connu des échecs à répétition, quasiment un par an depuis quatre ans ! En juillet, il explosait avec à son bord trois satellites de navigation. En août 2012, il échouait à mettre sur orbite deux satellites de télécommunications. En décembre 2010, la fusée explosait en plein vol. Le lanceur, exploité depuis 1995 par la société russo-américaine ILS (International Launch Systems), aura du mal à regagner la confiance des clients et ouvre un boulevard à Ariane 5. Le 29 septembre, une fusée Proton-M, transportant un satellite luxembourgeois, a enfin décollé de Baïkonour (Kazakhstan)… avec succès.
Longue Marche, Boudée par l’Occident
- Nationalité : Chinoise
- Capacité : 5,5 tonnes en orbite géostationnaire
- Prix : 60 à 70 millions de dollars
Sur le marché des satellites commerciaux, la fusée chinoise est littéralement clouée sur son pas de tir du fait des règles Itar : la réglementation du droit international américain interdit à tout fabricant de satellites contenant un composant américain d’être lancé à partir de Longue Marche. Son objectif d’atteindre 10% à 15% du marché mondial apparaît peu réaliste. Heureusement, le lanceur chinois peut compter sur une demande institutionnelle soutenue, lui assurant 15 à 20 lancements par an.
Epsilon, Une concurrente de Véga
- Nationalité : Japonaise
- Capacité : 1,2 tonne en orbite basse
- Prix : NC
C’est la dernière venue dans la famille des fusées. Après deux reports, son premier tir a eu lieu le 14 septembre. Avec son petit gabarit (24 mètres de hauteur pour une masse de 91 tonnes), elle va entrer en compétition avec le lanceur Vega d’Arianespace sur le segment des petits satellites scientifiques (environ 1 tonne). Elle se positionne sur le segment low cost, ne nécessitant que quelques jours de travail pour les dernières étapes de prélancement et une infrastructure de contrôle au sol pilotée par ordinateur.
Hassan Meddah
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