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Lakshmi Mittal devant les députés : quand l'audition tourne à l'exposé
Le PDG d'ArcelorMittal, Lakshmi Mittal, a été auditionné le 17 avril par la commission d’enquête parlementaire afin d'exposer sa stratégie, au regard de la conjoncture économique difficile pour la sidérurgie en Europe.
Dans un communiqué diffusé en fin de journée par ArcelorMittal, Lakshmi Mittal s'est dit "heureux d’accepter l’invitation de la commission" d’enquête parlementaire de l’Assemblée Nationale sur la situation de la sidérurgie et de la métallurgie.
Heureux, car cette rencontre a été l'occasion pour lui de dérouler sa stratégie pour la France et l'Europe en général, dans un contexte social difficile avec la fermeture prochaine des hauts-fourneaux du site mosellan de Florange.
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Devant les députés, Mittal a expliqué que la vision de son entreprise "pour l'avenir consistait à concentrer la production de fonte dans ses usines côtières qui sont les plus compétitives et à poursuivre le développement de ses usines continentales pour en faire des centres d'excellence bénéficiant d’une position stratégique", rappelle le communiqué.
Aux fermetures de sites ou de hauts-fourneaux en Europe (Gandrange, Florange, Liège en Belgique), l'homme d'affaires indien a répondu devoir "s'adapter (au) changement structurel du marché européen de l'acier". Il "était nécessaire de reconfigurer le dispositif industriel d’ArcelorMittal en Europe et en France et, ainsi, de répondre à la demande du marché de la manière la plus compétitive qui soit", a-t-il martelé.
Aux questions précises des députés sur les investissements inhérents à l'accord signé avec le gouvernement le 30 novembre sur Florange, Lakshmi Mittal a botté en touche. Il a dit s'en tenir "à la feuille de route" des 180 millions d'euros d'investissements sur cinq ans, sans en détailler les modalités.
De manière claire, il a exclu un projet de construction d'une aciérie électrique à Florange, "pas compétitive selon lui en raison de coûts de l'énergie qui seraient 30 fois supérieurs à l'Allemagne", selon les députés de la commission interrogés par l'AFP à la sortie de l'audition qui s'est déroulée à huis clos.
Quid alors du projet européen de stockage de CO2 LIS (le successeur d'Ulcos) ? "Les études n'auront de traduction industrielle que si c'est viable économiquement", aurait martelé Mittal, selon un député PS de Moselle.
Et de raconter : Mittal "n'a pas répondu aux questions qui l'embêtaient, même répétées, sur le sort des intérimaires de Florange et des salariés ne travaillant pas directement pour ArcelorMittal, sur les montants qu'il a récupéré du CO2, des crédits d'impôts ou du chômage partiel", rapporte l'AFP.
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