La situation du nucléaire français est toujours "préoccupante" pour le président de l'ASN
Pénurie d’électricité cet hiver, anomalies détectées sur les équipements nucléaires produits dans l’Usine d’Aeva du Creusot, le président de l’ASN Pierre-Franck Chevet fait le point sur l’état de la filière française du nucléaire dans le Figaro. Après avoir tiré la sonnette d'alarme en janvier dernier, le gendarme du nucléaire alerte à nouveau.
Printemps 2015, l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) déclenche une campagne de contrôle sans précédents suite à la découverte d’un défaut dans la cuve du futur réacteur de la centrale de Flamanville. De nouvelles anomalies sont découvertes dans sur 85 équipements du parc nucléaires français. Tous provenaient de l’usine Areva du Creusot. Dans les colonnes du Figaro du 23 novembre, Pierre-Franck Chevet, président de l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire) fait le point sur l’état de la filière Française qui pour lui est "préoccupante". Le patron du gendarme du nucléaire tirait déjà la sonnette d'alarme en janvier dernier.
"Dans le meilleur des cas, les réacteurs d'EDF pourraient être opérationnels dans un mois et atteindre leur pleine puissance en janvier 2017, L'ASN a transmis ces éléments de calendrier à RTE (Réseau de transport d'électricité), en charge du réseau, dont le rôle est d'équilibrer la consommation et l'offre d'électricité." Pierre-Franck Chevet se veut rassurant sur les risques de pénuries électriques envisagée par l’organisme de RTE. La filiale d’EDF en charge de la régulation du réseau a par ailleurs un plan d’action pour palier à la diminution de production électrique.
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La découverte de nouvelles anomalies sont attendues sur les équipements nucléaires produits par Areva. 10 000 dossiers sont à revoir dont un quart pour des équipements sur le territoire français. Le dirigeant l’ASN réafirme le besoin réexamen systématique fait lors de ses vœux en début d’année 2016. La chaîne de contrôle nécessite d’abord l’intervention d’Areva sur ses lignes de production puis d’EDF et enfin l’ASN. Pour Pierre-Franck Chevet le protocole pourrait être optimisé.
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