La sécurité, un filon en or pour L-3 Communications
L'an dernier, L3 Communications a encore étoffé sa panoplie d'outils dédiés à la sécurité: un poste d'inspection et de filtrage dernier cri destiné à équiper les checkpoints déployés par les militaires ou encore les aéroports pour filtrer les passagers (cf. photo). Ce portique de sécurité intègre les dernières technologies de détection de traces d'explosifs, de détection de métal, de balayage par rayons X…
L'offre de ce spécialiste de la sécurité, par ailleurs fournisseur privilégié du Pentagone va bien au-delà. Outre la maintenance et la modernisation de flottes d'avions, L3 Communications développe des centres de commandement, de contrôle et de communication (C3ISR), de la communication en réseau (avions ou drones), des systèmes cybersécurité ou de surveillance des frontières.
Dans l'ère de l'après 11 septembre 2001, pas étonnant dès lors que ce groupe américain basé à New-York ait connu un développement hyper-soutenu. Entre 2006 et 2010, sa croissance a été de plus de 25%, ce qui lui a permis de réaliser près de 17 milliards de dollars de chiffre d'affaires l'an dernier. Avec un client en or, l'administration américaine.
En effet, après les attaques sur les Twin Towers, l'Etat Américain a décidé de revoir complètement sa manière de protéger ses citoyens, son territoire, ses frontières pour faire face à tout attaque. L'administration Bush a mis alors sur pied en 2002 une nouvelle déépartement dédié à sécurité intétieure du pays, le fameux Département of Homeland Security, combinant une vingtaine d'agences fédérales liées à la sécurité.
Des contrats fédéraux récurents
Les Etats-Unis concentrent plus de 50% du marché mondial des équipements destinés à la sécurité intérieure. Aux premières loges, les équipementiers américains de la Défense ont alors engrangé des méga contrats passés par le pays. Et parmi eux L3 Communications, avec un profil différent des plateformistes comme Boeing, Lockheed Martin, et Raytheon qui conçoivent drones, avions de chasse, satellites, a particulièrement bien réussi.
Ainsi L3 Communications tire l'essentiel de son activité des commandes des différentes composantes de l'état fédéral : US Air Force principalement, état-major général, US Army, Nasa, Federal aviation administration (FAA), FBI et CIA, etc. Ces contrats, souvent récurrents, assurent une marge d'Ebit régulièrement supérieure à 10-11%.
De quoi faire rêver ses concurrents européens notamment un Thales qui présente un profil assez similaire. Revenus récurrents, forte marges…deux points forts qui expliquent la première place de L3 Communications truste la première place du classement des équipementiers du secteur aéronautique et défense publié par l'Usine Nouvelle et Roland Berger en juin dernier.
D'autres articles sur les conséquences du 11 septembre sur l'activité industrielle sont à découvrir dans notre dossier spécial.
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